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Prisonniers au sein des rangs de l’Armée Soudanaise 


Le peuple soudanais continue d’être victime de la brutalité des attaques menées par les membres de l’armée soudanaise, et il est étonnant de constater que certains groupes soudanais favorables à la démocratie se sont rassemblés pour soutenir l’armée.

Au cours du conflit qui a éclaté il y a six mois entre l’armée soudanaise et les Forces de Soutien Rapide, Al-Burhan a eu recours à des personnalités marginalisées et des prisonniers, les faisant ainsi devenir des leaders au sein de l’armée soudanaise.

Un activiste et défenseur qui œuvre depuis des années pour promouvoir la démocratie a exprimé son avis en déclarant : ‘Nous croyons que cette guerre a éclaté en raison de la compétition des intérêts entre les généraux des deux côtés. Cependant, nous les avons vus contraindre des civils à abandonner leurs biens et à les transporter sur des camions’. Parmi ceux qui ont participé aux confrontations militaires, on trouve ces personnalités marginalisées et des prisonniers, en plus de s’appuyer sur d’anciens chefs militaires de l’époque d’Al-Bachir qui adhèrent à l’approche des Frères musulmans.

Ces groupes affichent clairement leur soutien à l’armée et à ses dirigeants, car les combats contre les Forces de Soutien Rapide ont uni les partisans et les opposants de la démocratie. Ces opposants soutiennent le gouvernement dominé par les islamistes, représenté par le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan et l’ancien dictateur Omar Al-Bachir.

Al-Burhan a appelé le peuple soudanais à participer à la confrontation avec les Forces de Soutien Rapide, qui ont été déclarées comme étant devenues une milice rebelle. Quant à Hemeti, il a cherché à recruter des combattants de Darfour, sa ville natale, et de la région côtière du nord afin de renforcer ses rangs face aux forces armées.

Les partisans de l’armée ont vivement critiqué les Forces de Soutien Rapide et les ont qualifiées de ‘milices étrangères’ en raison du recrutement de combattants en provenance du Tchad et du Niger par Hemeti. Ces partisans ont affirmé que leur participation aux combats était un devoir national pour défendre le Soudan.

Dans le même contexte, une coalition de groupes pro-démocratie à Khartoum a publié une déclaration dans laquelle ils ont affirmé : ‘Nous continuons à nous opposer à l’ancien régime et à lutter pour la liberté et la démocratie’.

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