Présidentiel du Yémen : La paix, nos priorités et la défaite des Houthis est à la portée de main
Le Conseil présidentiel du Yémen, dimanche, a confirmé qu’il était prêt pour la paix, une de ses priorités s’il avait un vrai partenaire à Sanaa, et a noté qu’une défaite militaire des Houthis était possible.
Ceci a eu lieu lors d’une rencontre entre les deux vice-présidents du Conseil présidentiel, le général de brigade Abdulrahman al-Mahrami et Osman Majli, avec l’ambassadeur des États-Unis au Yémen, Steven Fagin, pour discuter séparément de l’amélioration de la coordination dans les dossiers de sécurité régionale et de lutte contre le terrorisme, selon l’agence officielle SABA.
Al-Mahrami, qui dirige les géants du Sud, a souligné l’importance de la pression sur les milices des Houthis et la nécessité pour la communauté internationale d’exercer tous ses pouvoirs pour obliger le coup d’État à mettre en œuvre tout ce qui avait été convenu en ce qui concerne l’ouverture de points d’accès et de routes principales à Ta’izz et dans les autres provinces.
Il a expliqué que la légitimité avait accepté d’ouvrir l’aéroport international de Sanaa et de faciliter les vols internationaux, et que les navires de commerce et d’industrie avaient été autorisés à entrer dans le port d’Al-Hudaydah, sous réserve que les salaires versés aux employés soient payés, soulignant que cela n’avait jamais été le cas et que les fonds avaient été alloués à l’effort de guerre houthiste.
Les Houthis font également l’objet d’un trafic de prisonniers et refusent de relâcher les quatre dirigeants visés par la résolution du Conseil de sécurité, à savoir l’ancien Ministre de la défense, le général Mahmoud al-Soubeihi, le général Nasser Mansour, frère de l’ancien Président, le général Fayçal Rajab, et plusieurs journalistes et journalistes, selon al-Mahrami.
Le Conseil présidentiel et le Gouvernement yéménite étaient prêts à une paix juste et globale si les Houthis acceptaient la rhétorique du dialogue et des négociations plutôt que la mort, la destruction et la dévastation. Ils demandaient aux milices de profiter des jours d’Aïd, de faire preuve de raison et d’engager des négociations pour le peuple qui paie le prix de cette guerre.
Tout en soulignant l’importance de la fourniture de services aux citoyens et de la sécurité et de la stabilité, il a salué l’appui des Saoudiens et des Émirats arabes unis au peuple yéménite et à ses dirigeants légitimes, y compris les mesures économiques annoncées par le Prince Khaled Bin Salman, Vice-Ministre saoudien de la défense.
Et il a dit, « Cette aide fraternelle va sans aucun doute réveiller la situation économique et des services du citoyen ».
Le commandant des Forces des géants a souligné l’importance de la sécurité de la navigation internationale, en soulignant la société du Conseil présidentiel du commandement et le Gouvernement yéménite, ainsi que l’Amérique et la communauté internationale, pour contribuer efficacement à la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Le Vice-Président du Conseil présidentiel, Osman Majli, a déclaré que les milices des Houthis étaient l’autre face d’Al-Qaïda et de l’EI, et qu’elles commandaient un projet extérieur, affirmant que le Conseil n’avait pas livré le peuple yéménite à un groupe terroriste qui se livrait à la violence, au trafic d’enfants vers des centres d’été, les recrutait, les encourageait et empoisonnait leurs idées.
Il a incité directement les pays voisins, par l’intermédiaire d’enfants rejetés par les milices Houthis, à participer à des batailles perdues d’avance.
Il a ajouté que « la défaite militaire des Houthis est possible, la mort en échange de la défense de la dignité et du droit est inévitable. Aujourd’hui, la communauté internationale veut la paix. Nous voulons la paix. Mais les milices ont refusé d’ouvrir une route qui existe depuis 40 ans à Ta’izz, malgré les concessions que nous avons faites à notre peuple pour ouvrir l’aéroport de Sanaa, le port de fer et les passeports à des fins humanitaires ».
Les États-Unis sont un partenaire essentiel dans la lutte contre le terrorisme et ont la responsabilité de mettre en œuvre les résolutions internationales et d’appuyer la légitimité qui leur est accordée. Ils ont souligné qu’il importait de se débarrasser du fléau des milices qui ont conduit le Yémen à une guerre qui a porté préjudice au peuple et à l’économie nationale et qui a délibérément épuisé les capacités et les capacités des jeunes et les a sensibilisés à des idées noires hostiles à la région et au monde.
De son côté, l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique a salué le rôle du Conseil présidentiel de direction, sa réponse à la prolongation de la première et de la deuxième trêve et à la présentation de toutes les concessions au profit du peuple yéménite visant à mettre fin à la guerre et à instaurer la paix. Il a également souligné que les États-Unis d’Amérique étaient un partenaire essentiel avec le Conseil présidentiel et le Gouvernement yéménite pour lutter contre toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme.
Le Yémen est en proie à une trêve humanitaire qui s’est achevée le 2 Avril et le 2 Août prochain, mais les experts disent que les Houthis s’investissent beaucoup dans la mobilisation des combattants, l’organisation des forces armées et la modernisation de l’arsenal d’armes en se préparant à une nouvelle guerre.