Grand Maghreb

Président du Front de Sauvetage Tunisien : La désintégration et l’effondrement ont touché le Mouvement Ennahdha


Le mouvement Ennahdha a connu au cours des dernières années un déclin politique et organisationnel marqué. Le mouvement est en train de se désintégrer après que tout le monde s’est dispersé autour d’elle et que ses alliés et ses fondations se sont effondrés. On peut donc dire que le mouvement Ennahdha a fini par avoir ses bras, dont il ne dépend plus.

Conspiration contre l’État

Mais surtout, l’emprisonnement du leader du mouvement Ennahdha Rachid Ghannouchi, accusé d’avoir fomenté une atteinte à la sécurité de l’État tunisien et d’avoir exporté des djihadistes, n’a pas été possible dans les années qui ont suivi ce qu’il a appelé le « Printemps arabe ». Il faut remarquer que les décisions du président tunisien Kaïs Saïed sont largement acceptées, ce qui renforce la légitimité du pouvoir.

Une fin sans retour

Mondher Guefrach, président du Front du salut de la Tunisie, déclare que les mouvements de l’islam politique, et en particulier la renaissance, sont arrivés à leur terme. Il affirme que l’islam politique est en déclin dans tout le Moyen-Orient à cause du désir de plusieurs pays de se réinventer et de lutter contre l’extrémisme, qu’il a durement frappé en Egypte et en Tunisie en particulier, et que les Frères sont dans le pire des cas.

Il a ajouté que l’important est l’effondrement et la désintégration du mouvement des Frères, l’arrestation de Ghannouchi après la succession d’indices et de preuves de sa participation explicite à une « conspiration » contre la Tunisie et à une tentative d’envenimer la situation. Il a ajouté que Ennahdha a commis une série de crimes contre les Tunisiens et qu’il doit rendre des comptes d’urgence, dans le cadre de la feuille de route politique du pays, qui vise essentiellement à lutter contre la corruption et la corruption et à réformer le système politique et structurel de l’État.

Accusation et terrorisme

Le premier est l’ambassadeur de centaines de jeunes Tunisiens qui combattent aux côtés d’organisations terroristes alliées aux Frères dans des points chauds depuis 2011, et qui usent de leur influence gouvernementale pour faciliter ces tâches, le second concerne l’implication du régime ou de la branche armée dans les assassinats politiques qui ont eu lieu dans le pays au cours des dernières années.

Il a souligné que les accusations portées contre le mouvement doivent être résolues et que tous ses dirigeants ne peuvent pas exercer une action politique parce qu’ils sont accusés de problèmes de sécurité et d’honneur.

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