Plan Trump pour Gaza : un dirigeant du Hamas dévoile la date de réponse du mouvement
Alors que la communauté internationale attend la réponse du Hamas au plan du président américain concernant Gaza, le mouvement semble demander un délai supplémentaire malgré l’approche de l’échéance fixée par Donald Trump.
Vendredi, un dirigeant du Hamas a déclaré que l’organisation palestinienne « avait besoin de temps » pour étudier le plan du président américain, que le Premier ministre israélien a approuvé.
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Il a indiqué à l’AFP : « Le Hamas poursuit ses consultations sur le plan Trump qui lui a été présenté et a informé les médiateurs que ces consultations sont en cours et nécessitent un certain temps. »
Récemment, le président américain a proposé un plan prévoyant un arrêt immédiat des hostilités à Gaza dès que les deux parties l’accepteraient, suivi de la libération de tous les otages détenus dans la bande de Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens en Israël.
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Le plan comprend vingt points, dont le désarmement du Hamas et le départ de ses combattants vers d’autres pays, ainsi que l’administration de Gaza par un comité palestinien de technocrates et d’experts internationaux, supervisé par un conseil présidé par Trump lui-même et dont fait partie l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Trump a accordé au Hamas « trois à quatre jours » pour accepter ce plan, qu’il présente comme destiné à mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien dévasté.
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Malgré son soutien, de nombreux observateurs estiment que le plan comporte des « lacunes », notamment la possibilité pour Israël de déterminer unilatéralement le moment où un retrait complet de Gaza serait possible.
Israël et le Hamas avaient convenu d’un cessez-le-feu le 19 janvier dernier, soit le dernier jour du mandat du président sortant Joe Biden, avec le soutien du nouvel émissaire spécial de Trump, Steve Witkoff.
En mars, Israël a repris ses opérations militaires intensives à Gaza, entraînant une situation humanitaire catastrophique qui a conduit l’ONU à déclarer la famine dans certaines zones du territoire dévasté.










