Pékin renforce ses capacités de défense avec le « HQ-19 » : un bouclier antimissile protégeant l’espace aérien chinois
L’armée chinoise a dévoilé pour la première fois le système de missiles sol-air longue portée HQ-19 lors du salon aéronautique de Zhuhai.
-
Le rapprochement entre Doha et Pékin menace les relations américano-qatariennes
-
Apprivoiser le dragon ? Washington approuve la vente d’armes offensives à Taïwan
Ce nouveau système de défense aérienne vise à fournir une protection avancée contre les missiles balistiques, en complément des systèmes existants tels que le HQ-9 et le HQ-22, selon le magazine américain spécialisé dans la défense Military Watch.
Le HQ-19 présente des similitudes fonctionnelles avec le système américain THAAD et le système AEGIS déployé sur des navires lorsqu’il est couplé avec des missiles SM-3. Il est conçu pour intercepter des missiles balistiques à portée intermédiaire dans leur phase intermédiaire, en dehors de l’atmosphère terrestre.
Ce système utilise une ogive cinétique, qui neutralise les menaces par impact direct, une technique souvent saluée pour sa précision et son efficacité.
-
Préoccupations américaines quant à la création d’une base militaire chinoise à Oman
-
La Chine cherche à jouer un rôle de médiation pour mettre fin à la guerre à Gaza
Un analyste de défense a décrit le lanceur HQ-19 comme mesurant environ 13 mètres de long, avec des conteneurs de missiles atteignant 7,8 mètres de hauteur. Les missiles sont lancés via un système de lancement à froid, à un angle très incliné, ce qui réduit la pression sur le lanceur et améliore sa capacité de survie en cas de confrontation.
Parmi les principales caractéristiques du HQ-19, on note sa portée annoncée de 3 000 kilomètres, ce qui lui permet d’intercepter des missiles venant de plus loin que le Japon ou les Philippines sans quitter le territoire chinois, alors que les missiles balistiques de moyenne portée sont actuellement déployés en quantités très limitées par les adversaires potentiels de la Chine.
-
Ouverture des ambassades… les derniers points de convergence entre l’Arabie Saoudite et l’Iran
-
Une délégation saoudienne arrive en Iran pour discuter des arrangements pour l’ouverture d’une ambassade
Le déploiement du HQ-19 devrait devenir de plus en plus crucial avec la course des pays du bloc occidental et de leurs alliés au développement de nouvelles catégories de missiles balistiques hypersoniques, un domaine technologique où la Chine conserve actuellement une avance solide.
Le développement de ce système de défense antimissile avancé depuis le sol, capable d’intercepter des cibles au-delà de l’atmosphère, ouvre la voie à l’intégration de nouvelles générations de ce système sur les destroyers de la marine chinoise, permettant ainsi d’intercepter des menaces de missiles en haute mer.
-
L’accord irano-saoudien / Consulats et ambassades – Qu’en est-il des dernières étapes de rapprochement ?
-
La crise ukrainienne sous le regard de la Chine… « C’est la seule solution »
Caractéristiques et spécifications :
- Système radar avancé : Il utilise un radar tridimensionnel de longue portée, capable de détecter et de suivre avec précision des cibles éloignées, permettant de repérer les missiles balistiques ennemis à un stade précoce.
- Objectif : Conçu pour intercepter des missiles balistiques de moyenne et longue portée (jusqu’à environ 3 000 km), il peut cibler des menaces au-delà de l’atmosphère terrestre, ce qui en fait un système stratégique.
- Missiles intercepteurs : Utilise des missiles intercepteurs avancés capables d’atteindre de grandes altitudes et d’intercepter des missiles ennemis aux confins de l’atmosphère, avec une grande capacité de manœuvre, augmentant les chances de frapper des cibles balistiques rapides ou mobiles.
- Portée et altitude : Possède une portée efficace de plusieurs centaines de kilomètres et peut intercepter des cibles à des altitudes proches de l’espace, le rendant capable de contrer des missiles balistiques de moyenne portée.