La ville de Glasgow en Écosse accueille actuellement le plus grand nombre de demandeurs d’asile et se prépare maintenant à une augmentation rapide du nombre de personnes autorisées à rester de manière permanente, le conseil municipal mettant en garde contre le risque de « troubles sociaux » à mesure que les autorités locales s’efforcent de trouver un logement pour jusqu’à 1 400 réfugiés.

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Les efforts britanniques

Le journal britannique « Daily Mail » a confirmé que le gouvernement britannique intensifie ses efforts pour faire face à l’accumulation de demandes d’asile en attente, avec une pression croissante sur Rishi Sunak pour traiter l’important arriéré de demandes d’asile.

Il a poursuivi en indiquant que Glasgow, qui compte le plus grand nombre de demandeurs d’asile en Écosse, se prépare à une augmentation rapide du nombre de personnes autorisées à rester de manière permanente, ce qui amène les dirigeants de la ville à craindre une « crise humanitaire » à mesure que des centaines de demandeurs d’asile se voient accorder le statut de réfugié, mettant une « pression sans précédent » sur le logement et les services publics d’ici la fin de l’année.

Un rapport officiel publié hier a également averti des « troubles sociaux associés à l’octroi accéléré du statut de réfugié » à ceux qui se retrouvent sans abri en raison du manque de logement.

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Hébergement temporaire

Une source a révélé que des plans sont en cours pour utiliser des centres sportifs comme lieux d’hébergement temporaire.

Les dirigeants des conseils envisagent de prendre des mesures légales contre le ministère de l’Intérieur, qui a refusé de fournir 53,4 millions de livres sterling supplémentaires nécessaires pour loger les réfugiés de manière permanente.

Susan Aitken, la dirigeante du conseil municipal de Glasgow dirigé par le Parti national écossais, a déclaré : « Le ministère de l’Intérieur s’engage dans une voie qui sera dévastatrice pour les réfugiés et les villes à travers le Royaume-Uni. »

Elle a ajouté : « Je veux que les gens soient traités avec humanité dans le système d’asile. Les réfugiés et les migrants ont enrichi la culture de Glasgow depuis des siècles, et je suis très fière que les gens veuillent faire de cet endroit leur foyer. »

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Elle a poursuivi : « Mais cette action désorganisée, non planifiée et mal réfléchie causera de graves préjudices aux personnes et aux institutions. »

Il y a environ 4 600 demandeurs d’asile à Glasgow en attente de savoir s’ils ont obtenu le statut de réfugié, ce qui leur permet de rester de manière permanente.

Le partenariat de soins de santé et de services sociaux (HSCP) – composé du conseil municipal de Glasgow et du service national de santé Greater Glasgow and Clyde – s’attend à ce que près de 1 800 demandeurs d’asile obtiennent bientôt l’autorisation de rester, mais ils ont averti que près de 1 400 de ceux ayant obtenu le statut de réfugié se retrouveront sans abri, mettant le service de lutte contre le sans-abrisme déjà surchargé sous une « pression sans précédent ».