Nouvelles initiatives de l’ONU pour résoudre la crise en Libye.. Les élections sauveront-elles la situation ?
La situation politique en Libye continue de s’aggraver, car aucune solution n’a été trouvée pour parachever la carte du pays et assurer la stabilité en organisant des élections législatives et présidentielles dans le pays. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a invité la Chambre des représentants et le Conseil d’État libyens à « agir de bonne foi » pour élaborer une feuille de route pour les élections d’ici à la mi-juin, en ajoutant, dans ses explications sur son initiative pour la tenue des élections libyennes, que « cet engagement renouvelé envers les deux chambres sera mis à l’épreuve, et qu’ils seront responsables devant la Libye et la communauté internationale ».
Amendement constitutionnel
Bathily se félicite de ce qu’il appelle le « rythme accéléré » de l’adoption par les deux Chambres du Congrès et de l’État du 13e amendement constitutionnel et de leur accord pour charger une commission de six membres chacun de discuter des lois électorales.
En ce qui concerne l’appui de la communauté internationale aux étapes précédentes, le Bathily a déclaré que le Groupe de haut niveau, dont la création avait été proposée lors de son exposé au Conseil de sécurité le mois dernier, apporterait un appui à la Commission « 6+6 » sur le plan humain et logistique, ainsi qu’à la Commission électorale, et sur l’avantage de cette équipe de haut niveau par rapport aux précédentes commissions, a dit qu’il s’agissait d’une nouvelle façon de garantir aux Libyens la maîtrise du processus électoral, en travaillant de façon dynamique avec toutes les parties à la tenue d’élections générales, sûres et justes cette année.
Tenue des élections
Bathily a évoqué les conditions nécessaires à l’organisation d’élections qui se sont avérées être des plus éprouvantes depuis des années, ajoutant qu’en plus des moyens juridiques et constitutionnels nécessaires, il avait besoin d’ « améliorer l’environnement sécuritaire », d’ « assurer la libre circulation des candidats », d’ « être lié à la libre concurrence », d’ « accepter le processus électoral et ses résultats » et que Bathily cherchait à exploiter le consensus international autour de la tenue d’élections présidentielles et parlementaires.
SOLUTIONS
Le Dr Mohamed Zoubeidi, analyste politique libyen, a dit que récemment, les déclarations de responsables internationaux sur la nécessité de tenir des élections générales d’ici la fin de l’année en cours ont été répétées, déclarant que la Mission d’appui des Nations Unies en Libye avait assuré toutes les parties que la solution était entre les mains des Libyens.
Il a ajouté que certaines parties extérieures devaient cesser de tenter d’adapter le processus politique en Libye à leurs intérêts; Il incombe à tous les partenaires de la Libye d’apporter leur appui aux frères libyens; Pour parvenir à l’accord nécessaire, seuls et de leur propre volonté, il ne faut pas permettre à une partie en Libye d’avoir détourné le processus politique par une politique de fait accompli.