Politique

Membre dissident des Frères musulmans : le groupe fait face à de grandes crises et à une confusion majeure dans le contexte du rapprochement turco-égyptien


La visite du ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Çavuşoğlu, en Égypte, a récemment inauguré une nouvelle voie pour la normalisation des relations entre les deux pays, ainsi qu’un dialogue approfondi sur les différents aspects des relations bilatérales et les questions régionales et internationales d’intérêt commun, dans le but de parvenir à une compréhension commune qui serve les intérêts des deux pays et des deux peuples frères. Ces actions ont profondément effrayé et déconcerté les Frères terroristes.

Dommage principal

Le Dr. Ibrahim Rabia, le leader des Frères Musulmans dissidents, déclare que l’organisation des Frères Musulmans est la principale victime du rapprochement entre la Turquie et l’Égypte et qu’à partir des débuts du projet de réconciliation lancé par la partie turque, d’abord par des mesures prudentes, puis par des actions plus larges et plus claires, les Frères musulmans ont traité le dossier de deux manières pour perturber ces mouvements; mais il a échoué dans les deux.

Pagaille et crises

Les dirigeants dissidents de l’Égypte ont ajouté que les Frères musulmans étaient confrontés à un état de confusion et de crise, d’autant plus que ces affinités avaient terriblement surpris les Frères musulmans, qu’ils avaient commencé à fuir la Turquie pour faire face aux risques futurs. Ils ont souligné que l’État égyptien avait prouvé au monde entier sa ferme volonté et que les groupes terroristes soutenus par la Turquie au cours des dernières années avaient porté atteinte aux relations entre les Frères musulmans et les pays de la région, ce qui est actuellement rectifié.

La voie de la normalisation des relations entre l’Égypte et la Turquie est sans aucun doute préjudiciable aux intérêts de l’Organisation, qui n’a pas réussi à faire pression sur l’Égypte; La communauté internationale doit donc s’employer à faire en sorte que les États membres de l’ONU et les autres organisations régionales puissent jouer un rôle plus important dans la réalisation des avantages et des intérêts des puissances régionales, comme elle ne l’a jamais fait jusqu’à présent, en tant qu’agent local de ces puissances, et que ces États soient enfin convaincus que les intérêts des peuples et des États exigent que ces groupes soient mis en place et qu’ils reçoivent la taille qu’ils méritent, sans jouer aucun rôle, que ce soit au niveau local ou régional.

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