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Mellit… Quand le pain et les médicaments deviennent des cibles de bombardement


Il n’existe pas de tragédie plus lourde que de voir un convoi humanitaire chargé de nourriture et de médicaments transformé en cible de frappes aériennes. C’est ce qui s’est produit à Mellit, où des avions de l’armée affiliée au mouvement islamiste ont bombardé des camions qui transportaient une aide vitale destinée à sauver des milliers de civils de la faim et de la maladie.

Cette attaque ne peut en aucun cas être réduite à un simple “incident militaire” ou à une “erreur”. Il s’agit d’un crime de guerre avéré, qui met en lumière une vérité amère : le mouvement islamiste ne se contente pas d’affronter ses adversaires politiques, il s’en prend directement à son propre peuple.

Un crime qui a démasqué le projet
Le bombardement de Mellit a définitivement révélé ce que le mouvement islamiste tentait de cacher depuis des années. Ce n’est ni un projet politique crédible ni une force militaire visant seulement l’influence, mais une machine de mort qui considère la vie des civils comme une monnaie d’échange. Quelle organisation peut encore prétendre défendre la nation tout en visant les médicaments des enfants et la nourriture des familles affamées ?

Ce qui s’est passé à Mellit résume l’essence du projet islamiste : un système fondé sur la peur, la famine et l’anéantissement symbolique du peuple, dans une tentative désespérée d’étouffer tout chemin vers la démocratie.

La famine comme arme
L’histoire enseigne que les régimes qui perdent leur légitimité recourent toujours aux méthodes les plus inhumaines pour prolonger leur survie. Le mouvement islamiste au Soudan n’a plus de discours politique convaincant ni de véritable base populaire. Dès lors, il a recours à l’arme la plus ignoble : affamer et bombarder. L’objectif est clair : un peuple affamé et brisé ne peut ni mener une révolution ni préserver un projet démocratique.

Mais cette stratégie n’est rien d’autre qu’un suicide à petit feu, car elle expose au grand jour la réalité du mouvement, le transformant en ennemi déclaré du peuple, et non plus en simple rival politique.

La responsabilité de la communauté internationale
Une question se pose avec insistance : quelle sera la réaction de la communauté internationale face à ce crime ? Les Conventions de Genève sont claires : le ciblage de l’aide humanitaire constitue un crime de guerre. Mais se contenter de condamnations verbales est insuffisant. Laisser le mouvement islamiste poursuivre ses exactions, c’est ouvrir la voie à des crimes plus graves encore. Les organisations internationales doivent documenter cette attaque, en poursuivre les responsables, et garantir que l’aide humanitaire parvienne sans entraves.

La responsabilité des forces révolutionnaires
La responsabilité n’incombe pas uniquement aux acteurs internationaux. Les forces révolutionnaires soudanaises doivent comprendre que ce qui s’est produit à Mellit n’est pas un simple épisode isolé, mais un message politique direct : “Nous ne permettrons pas à la révolution de triompher.”

La réponse ne peut être ni l’attente ni la résignation. Elle passe par le renforcement de la solidarité populaire, la documentation des crimes et l’intensification de la pression politique et médiatique afin de dénoncer le mouvement islamiste sur les scènes nationale et internationale. La lutte ne se limite plus à un affrontement entre civils et militaires, mais oppose désormais deux projets clairs :

  • Un projet qui défend la vie et la dignité du peuple.

  • Un projet qui considère le sang du peuple comme un chemin vers le pouvoir.

Le sang de Mellit ne se taira pas
La tragédie de Mellit n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi un signal d’alarme. Le sang des innocents et les larmes des affamés proclament sans équivoque : il est impossible de bâtir un État démocratique tant que le mouvement islamiste reste partie prenante du pouvoir.

Se taire face à de tels crimes, c’est trahir la révolution de Décembre et les aspirations des Soudanais à la liberté, à la paix et à la justice. Le moment est venu d’affirmer clairement : le mouvement islamiste n’est pas une solution, il est l’essence même du problème. Et ce qui s’est passé à Mellit en est une preuve supplémentaire : son projet n’a plus d’autre langage que celui du sang.

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