Maher Al-Assad se détourne du Hezbollah pour éviter les frappes israéliennes

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a révélé une série de mesures préventives prises par la quatrième division, dirigée par Maher Al-Assad, le frère du président Bachar Al-Assad, dans le but d’éviter les frappes israéliennes répétées, au détriment de ses alliés régionaux.

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Selon des sources de l’observatoire, le commandement de la division a ordonné de ne pas transférer d’armes ou d’accueillir des membres du Hezbollah libanais et des milices iraniennes dans les locaux et bases de la quatrième division. Il a également interdit à ses forces déployées dans les régions syriennes de cibler la présence américaine ou israélienne dans le Golan.

La quatrième division est concentrée dans les gouvernorats de Damas et de la banlieue de Damas, et elle dispose également de forces à Idlib, avec des points de présence dans la province de Deir ez-Zor.

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Il est à noter qu’Israël a ciblé une villa de la quatrième division près de la ville de Yafour dans la banlieue de Damas, le 29 septembre dernier, les sources indiquant que la frappe était due à des informations concernant la présence de dirigeants du Hezbollah sur les lieux.

Depuis des mois, les membres du Hezbollah en Syrie agissent de manière discrète, évitant de passer la nuit dans les locaux du parti ; selon des sources locales à Homs, certains membres de milices locales et responsables des services de sécurité locaux ont accumulé une richesse considérable grâce à leurs liens avec le Hezbollah, mais la pression israélienne continue a perturbé ces connexions.

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L’observatoire a enregistré 20 frappes ayant causé la destruction et les blessures de 16 cibles, tuant 13 militaires et blessant 10 autres dans des conditions variées. Ces frappes se sont concentrées en particulier dans les zones frontalières entre la Syrie et le Liban, surtout sur les passages légaux et illégaux, sous prétexte d’utiliser ces passages pour transférer des armes et équipements militaires au Hezbollah libanais, ce qui les rend continuellement ciblés par les frappes israéliennes.

Depuis le début de l’escalade au Liban, des mouvements militaires des forces israéliennes ont été observés près de la frontière entre la province de Quneitra et le Golan syrien, se traduisant par le déploiement d’un grand nombre de chars et de véhicules militaires israéliens sur le plateau du Golan, constituant une menace claire pour les forces sur le territoire syrien.

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Au cours des derniers mois, Israël a commencé à ouvrir des corridors dans le Golan syrien et à faire exploser des champs de mines le long de la ligne de cessez-le-feu à plusieurs reprises, parallèlement à l’escalade des frappes.

Les médias et les réseaux sociaux ont été inondés d’informations sur l’incursion des forces d’occupation israéliennes dans les territoires syriens, sur fond de tensions croissantes dans la région et de craintes d’une expansion de l’agression israélienne pour inclure la Syrie après le Liban et la bande de Gaza.

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Des sources sur le terrain ont confirmé qu’une unité de l’armée israélienne, soutenue par des véhicules et des éléments blindés équipés de mitrailleuses, est entrée sur le territoire syrien, près de la ville de Kudenah dans la banlieue sud de Quneitra, venant du côté de Tell al-Ahmar à l’ouest, et a défriché des terres agricoles.

Le site « Tajamou Ahrar Horan » a rapporté que le défrichement a visé une zone de 500 mètres de long et un kilomètre de large, notant que l’unité incursive a inclus cette zone du côté israélien en plaçant un fil barbelé pour la séparer du côté syrien.

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Le nombre de Libanais entrant en Syrie depuis le 23 septembre dernier a dépassé les cent mille ; environ 64 403 sont entrés par les passages de la province de Homs, tandis que 45 636 ont traversé le passage de Masnaa – Jdeideh Yabous dans la banlieue de Damas, et 8 236 ont pénétré par le passage d’Al-Areedha dans la province côtière de Tartous.

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