Macron peut-il arrêter la propagation de l’islamisme en France?
Il y a presque plus d’une semaine, Emanuel Macron a déclaré qu’il voulait terminer le «séparatisme islamique» en France car une minorité des six millions de musulmans du pays risquaient de former une «contre-société». En fait, nous avons vu un autre exemple en Vendredi concernant le professeur d’histoire qui a été décapité dans la rue lorsqu’il rentrait chez lui dans les régions de Paris. Samuel Paty avait parlé de la liberté d’expression dans la classe et a exposé des caricatures du Prophète Mohammed. Alors que certains parents avaient protesté, ce qui mené à un trouble plus large et donc il a été tué. Macron a déclaré que Mr. Paty a été assassiné parce qu’il a enseigné la liberté d’expression, la liberté de croire ou de ne pas croire. Le président se comporte comme le défenseur des valeurs françaises.
Macron a prononcé un discours anti-islamiste qui était en fait un signe de l’avancement rapide du débat en France. Il y a cinq ans, lorsque Fox News a évoqué les «zones interdites» à Paris, le maire de la ville a menacé de déposer une plainte. Aujourd’hui, nous avons un centriste avoué comme Macron qui a averti que le «but final» de «l’idéologie» de l’islamisme est de «Le contrôle complet» de la société. Tandis que quelques années, n’importe qui présentait de tels arguments, il aurait été condamné par Al-Yasar comme extrémiste. Macron a promis une loi sur le «séparatisme islamiste», en limitant l’enseignement à domicile des musulmans et exigeant que les groupes islamiques bénéficiant d’un financement de l’État français doivent signer une «charte laïque».
Cependant s’il est sérieux, pourquoi s’arrêter là? Par exemple, une semaine avant son discours, il y a eu un coup de couteau devant les bureaux de Charlie Hebdo, dont le ministre français de l’Intérieur l’a décrit comme un «Acte de terrorisme islamiste» et une «Nouvelle pire attaque contre notre pays». Il serait courageux et puissant d’ériger un monument à la mémoire des personnes tuées par les islamistes alors qu’elles luttaient pour la liberté d’expression: peut-être une statue de l’équipe de Charlie Hebdo ou de mon ami décédé Theo van Gogh. Lors de la révélation de la statue, Macron pourrait opposer la fausse idée, de plus en plus répandue aujourd’hui et selon laquelle examiner l’islamisme et les islamistes est un acte « d’islamophobie ». La défense des droits humains universels est un acte de compassion et non une «phobie»; et donc ne pas faire bien expliquer ce point, laisse une chance aux vrais intolérants de l’extrême droite.
Dans son discours, Macron a également déclaré que «Le défi est de lutter contre ceux qui déraillent au nom de la religion…tout en protégeant ceux qui croient en l’islam et sont des citoyens à part entière de la république». S’il le signifie ça vraiment, peut-être pourrait-il apporter sécurité et soutien à ces musulmans français qui dénoncent courageusement l’islam radical? Il pourrait également soutenir les musulmans français qui veulent modifier la Charia, à contextualiser historiquement la Sunna (pratiques musulmanes traditionnelles) et à établir une frontière significative entre la religion et l’État en contestant la pureté doctrinale. Dans les tentatives de lutte contre les extrémistes, c’est nécessaire de distinguer les musulmans qui veulent un réel changement et les islamistes qui ont une langue argentée. En effet, un grand nombre de musulmans français se luttent contre les islamistes, et Macron pourrait faire plus d’efforts pour les soutenir.
Le combat des idées contre l’islamisme sera forcément long et s’il souhaite réussir, Macron doit garantir la participation de la société civile française et les fondations de bienfaisances dans cet effort. Il devrait décomposer les organisations islamistes qui ruinent et jettent les bases idéologiques de la violence. Alors qu’il appel ses collègues dirigeants européens à faire la même chose. C’est étonnant de voir combien d’entre eux, même actuellement ils préfèrent éviter de parler sur le sujet.
Il pourrait également renforcer les lois sur l’immigration pour s’assurer que les valeurs civiques françaises sont prises en compte dans les décisions d’admission. Il faut indiquer aux personnes admises dans la République de l’étranger d’adopter à la notion française de cohésion sociale, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas s’intègre le séparatisme ou l’islamisme, ni appartenir à des organisations qui le font.
Il devrait utiliser de plus les lois actuelles. Il était une Algérienne s’est vu refuser la citoyenneté parce qu’il a refusé de saluer en main des fonctionnaires masculins lors d’une cérémonie de fournir la nationalité française. Les islamistes peuvent ainsi être avertis que la France n’est pas leur pays naturel.
La loi française permet au gouvernement de rejeter les demandes d’avoir la nationalité pour des raisons de «Manque d’assimilation, autre que linguistique». Alors, selon cette loi, Macron devrait commencer à refuser les demandeurs d’asile qui pratiquent la violence ou à suscitent à la violence, notamment contre les femmes.
En politique étrangère, il pourrait traiter l’extrémisme idéologique qui est diffusé par les gouvernements du Qatar et de la Turquie, en outre à travers leur soutien aux islamistes, aux fondations islamistes et au communautarisme en Europe (y compris la France). Il pourrait prendre une position beaucoup plus stricte contre le régime iranien, tant au niveau bilatéral qu’au niveau de l’UE, pour ses activités hostiles sur le territoire européen, sa cruauté sévère envers sa propre population et ses efforts pour exporter l’islamisme révolutionnaire dans tout le Moyen-Orient. Cela ainsi signifie de renforcer les liens de la France avec Israël, les Émirats arabes unis et l’Égypte et demander que l’Arabie saoudite arrête de financer les extrémistes wahhabites à l’étranger.
Le secteur diplomatique de la France avait encore une connaissance historique et linguistique exceptionnelle de l’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient. Il peut utiliser cela pour lutter contre les activités de groupes tels que les Frères musulmans, Djama’at al-tabligh, le Hezbollah, le Hezb At-Tahrir et leurs nombreuses branches. Macron avait dit que son projet de loi «va dissoudre» les groupes islamiques dont les principes sont en opposition avec ceux de la République française. Il peut le faire en perturbant les flux financiers des forces étrangères vers les organisations islamistes en France.
Macron avait raison: Le séparatisme islamique vraiment menace de transformer la France en deux nations, et si le problème va être résolu, les Français ont besoin de monter que le président a le courage non seulement d’éliminer l’islam radical, mais aussi de prendre des vrais mesures et pratiques pour le faire échouer.