Politique

L’Iran se soumet aux pressions d’al-Sadr et ordonne le cadre de coordination d’éviter la confrontationtft


Après des semaines de conflits entre les forces politiques chiites irakiennes, et le Cadre de coordination, sur la manière de nommer et d’écrire le prochain gouvernement irakien, ce qui a poussé le mouvement sadriste à manifester au sein du Parlement en demandant sa « dissolution », il semble que cette exigence soit mise en œuvre très prochainement. Bien que le Cadre de coordination pro-iranien contrôle le Parlement irakien, il est en train de se résigner à la dissolution du Parlement, à la suite de consultations avec des responsables iraniens, selon des sources irakiennes.

Éviter la confrontation

Des sources bien informées ont révélé que les consultations entre les responsables iraniens et le cadre de coordination se sont poursuivies au cours des 24 heures passées, aboutissant à la dissolution du Parlement, à de nouvelles élections et à la volonté du mouvement sadriste.

Selon les sources, l’Iran craint qu’un affrontement entre les forces chiites en Iraq ne se produise, divisant le bloc chiite en deux groupes. Au moment où le front de soutien au leader Moqtada al-Sadr, qui utilise un discours national iraquien sans aucune idéologie de Téhéran, comme dans le cas des forces constituant le cadre de coordination, l’Iran craint de perdre sa position en Iraq lorsque le peuple s’éloigne du cadre de coordination sous l’impulsion d’al-Sadr. La tendance à déclarer l’approbation de la dissolution du Parlement donne donc au peuple un sentiment de confiance susceptible de regagner les partis iraniens en Iraq.

Durée déterminée

De son côté, al-Sadr a appelé à la dissolution du Parlement au plus tard le week-end prochain. Des milliers de partisans d’al-Sadr ont fait irruption dans la « Zone Verte » très fortifiée à Bagdad et pris le contrôle du bâtiment du Parlement. Ses opposants chiites, pour la plupart soutenus par l’Iran, cherchent à former un gouvernement. Le Premier Ministre irakien Moustafa al-Kazimi a déclaré mercredi : Il a ajouté : « Aujourd’hui, les blocs politiques sont tenus d’assumer leurs responsabilités en résolvant la question de l’impasse politique », en soulignant que « Il n’y a pas d’autre choix que le dialogue ». Moustafa al-Kazimi a ajouté : « J’espère que chacun d’entre nous œuvrera avec force pour régler le différend politique et recourir au dialogue pour régler les différends. Nous n’avons pas d’autre choix que de dialoguer ».

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