Iran

L’Iran prend des sanctions contre l’Union Européenne et la Grande-Bretagne – Détails


En réponse aux sanctions européennes ciblées par les deux, l’Iran a imposé mardi des sanctions à des personnes et entités de l’Union européenne et du Royaume-Uni, dont « l’interdiction de délivrance de visas, l’impossibilité d’entrer sur le territoire de la République islamique d’Iran, le blocage de comptes bancaires et la confiscation de biens et d’avoirs sur le territoire iranien ».

Le Ministère iranien des affaires étrangères a déclaré dans une déclaration publiée par l’agence de presse officielle IRNA que Téhéran « impose des sanctions aux personnes et institutions suivantes de l’Union européenne et du régime britannique », indiquant que ces sanctions visent 28 personnes et entités de l’Union européenne et 8 Britanniques.

Cette déclaration a accusé les individus et entités visés par les sanctions d’ « appuyer le terrorisme et les groupes terroristes, encourager et encourager les actes de terrorisme et la violence contre le peuple iranien, s’ingérer dans les affaires intérieures de la République islamique d’Iran et promouvoir la violence et les émeutes en Iran ».

Selon le Ministère, les sanctions comprennent l’interdiction de délivrance de visas, l’impossibilité d’entrer sur le territoire iranien, le blocage de comptes bancaires et la confiscation de biens et d’avoirs sur le territoire relevant de la juridiction de la République islamique d’Iran.

Parmi les sanctions prévues figurent des entités et des institutions militaires, ainsi que des ministres et des parlementaires de plusieurs pays européens, des membres du Parlement européen, dont la Ministre d’État française pour l’égalité des femmes et des hommes, Isabel Röhm, et la députée belge au Parlement européen, Frédéric Reyes, ainsi que les députés allemands, Rodrich Kissvetter et Renata Alt.

Lundi, l’UE a annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran, y compris 32 personnes et deux entités, pour leur implication dans la « répression des manifestations populaires et des violations des droits de l’homme ».

Le Journal officiel de l’Union européenne a publié une liste des personnes visées par les nouvelles sanctions, dont le Ministre de la culture et de l’orientation islamique, Mohammad Mehdi Esmaeili, et le Ministre de l’éducation, Yousef Nouri, ainsi que deux entités liées aux services de répression de l’Iran.

Le 23 janvier dernier, l’Union européenne a annoncé que ses États membres avaient adopté un nouveau train de sanctions contre l’Iran, dans un contexte de violations des droits humains.

De son côté, l’Iran a annoncé le 25 janvier l’imposition de nouvelles sanctions contre 25 personnes et entités de l’Union européenne, et 9 du Royaume-Uni, en réponse aux sanctions imposées par le bloc deux jours plus tôt.

Selon cette déclaration, l’Union européenne a renouvelé son appel aux autorités iraniennes pour qu’elles mettent fin à la répression des manifestants, aux arrestations arbitraires et à la libération de tous les détenus.

Au cours des derniers mois, depuis la mort d’une jeune femme, l’Union européenne a déjà adopté un ensemble de sanctions impliquant des responsables, des personnalités et des institutions iraniens.

De nombreuses manifestations ont lieu depuis la mort, le 16 septembre dernier, d’une jeune Kurde, Mahsa Amini, arrêtée à la police d’éthique pour avoir « porté un voile inapproprié ». La police iranienne affirme qu’Amini a souffert d’un malaise médical qui l’a tuée.

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