L’Iran abandonnera-t-il le Hezbollah pour ses intérêts régionaux ?

Un rapport publié par le site égyptien « Al-Bawaba News » indique que le soutien de l’Iran au Hezbollah a entraîné l’imposition de sanctions internationales supplémentaires contre elle, d’autant plus que le Hezbollah est la pierre angulaire de l’affrontement constant entre l’Iran et Israël.

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Le rapport souligne que les groupes soutenus par l’Iran sont impliqués dans des conflits régionaux et des actions militaires qui font de la région un foyer permanent de guerres et de tensions, mettant ainsi l’Iran en confrontation directe avec la communauté internationale et augmentant l’isolement diplomatique de la République islamique.

Les négociations sur l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances, en particulier les États-Unis, constituent une occasion importante pour l’Iran de sortir de l’isolement économique engendré par les sanctions internationales.

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L’accord de Lausanne de 2015, connu sous le nom de « Plan d’action global commun » avec les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, visait à limiter les capacités nucléaires de l’Iran en échange de la levée des sanctions économiques qui lui sont imposées.

L’Iran espère renouveler l’accord afin d’atteindre la stabilité économique dont elle a cruellement besoin sur le plan interne, surtout compte tenu du déclin économique que le pays a connu ces dernières années. Cependant, le retour à l’accord nécessite de répondre à des conditions nouvelles et plus strictes, notamment le contrôle du comportement régional de l’Iran et la réduction de son influence militaire dans la région.

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Le rapport souligne également que les États-Unis et leurs alliés régionaux estiment qu’une partie de tout nouvel accord doit inclure la réduction du soutien iranien aux bras militaires dans la région. Le Hezbollah représente une relation complexe pour l’Iran. Ce n’est pas seulement un allié, mais il fait également partie de la stratégie iranienne pour imposer son influence au Moyen-Orient, en particulier en ce qui concerne la confrontation avec Israël.

Le Hezbollah n’est pas seulement une organisation politique et militaire, mais un outil clé dans l’alliance chiite régionale que l’Iran cherche à renforcer. Il est donc difficile d’imaginer que l’Iran puisse sacrifier ce partenariat de manière directe. Cependant, l’Iran pourrait adopter une politique duale afin de réduire son soutien public et direct à certains groupes armés pour apaiser la communauté internationale tout en maintenant cette relation dans un cadre caché ou indirect. Une telle approche permettrait à l’Iran de continuer à renforcer son influence régionale sans susciter d’inquiétude chez les grandes puissances.

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Le rapport prévoit que le départ de Nasrallah, en tant que leader incarnant l’alliance stratégique entre l’Iran et le Hezbollah depuis des décennies, pourrait ouvrir la voie à des changements dans la structure du parti et sa relation avec Téhéran. L’Iran pourrait profiter de cette opportunité pour apporter des changements progressifs dans son soutien au Hezbollah, et ces transformations pourraient donner à l’Iran une plus grande marge de manœuvre lors des négociations nucléaires avec l’Occident, se présentant comme une puissance régionale plus flexible et prête à s’adapter aux exigences internationales, sans pour autant perdre son influence totale dans la région.

L’Iran se trouve dans une position complexe qui exige qu’elle prenne des décisions décisives concernant sa politique régionale et sa stratégie face aux puissances internationales, ainsi que son soutien à ses bras militaires, notamment le Hezbollah, qui est une partie intégrante de son influence régionale.

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Le site a également noté que l’Iran pourrait utiliser sa question de soutien au Hezbollah comme une carte de négociation. Elle pourrait s’engager à réduire ou à réguler ce soutien dans le cadre de négociations plus larges avec les États-Unis, surtout si cette étape peut entraîner d’importants gains économiques.