Politique

Libye : Une nouvelle tentative des Frères Musulmans d’entraver les élections présidentielles


Un organisme contrôlé par les Frères de la Libye a annoncé, Mercredi tard, qu’il refusait de tenir les élections présidentielles prévues pour le 24 Décembre, malgré tous les efforts nationaux et internationaux pour réaliser ce droit, qui n’a que trop tardé.

Le Grand Mufti des Frères, Sadiq Al-Ghariani, avait protesté contre les élections en Libye depuis la Turquie et en avait appelé à la confrontation par la force.

Le Vice-Président du Conseil d’État de la Libye, Omar Bouchah, a déclaré que l’organisation des élections présidentielles en Libye à la date prévue pour la fin du mois en cours « sapera l’ensemble du processus politique » lors d’une conférence de presse.

Bouchah, a parlé de l’absence de tout contrôle constitutionnel ou légal organisé pour gérer la phase des tensions, et de la méfiance entre les parties et des interventions extérieures.

Il a déclaré que le Conseil prenait sur ce qu’il a appelé une « initiative » qui consistait à reporter les élections présidentielles et à les faire coïncider avec les élections parlementaires de Février 2022.

Il a déclaré que cette initiative avait pour but de « sortir de cette impasse et d’éviter une dérive vers l’inconnu », fondée sur l’organisation d’élections présidentielles fondées sur le système de listes, qui incluraient des candidats aux postes de président, de vice-président et de chef du Gouvernement.

Le Conseil d’État libyen est contrôlé par les Frères, et est présidé par Khaled al-Michri, qui est membre éminent des Frères Musulmans.

Al-Michri et d’autres membres du Conseil d’État ont déjà exprimé leur refus de tenir les élections présidentielles dans les délais prévus.

Les analystes disent que les Frères refusent d’élire un chef de l’État directement par le peuple et cherchent à l’élire par le biais de la prochaine assemblée pour contrôler sa décision.

Ils disent que l’élection du Président, rend difficile pour les frères d’utiliser des techniques de manipulation et de corruption, comme dans le cas d’un parlement dont certains membres peuvent faire l’objet de négociations.

Ces derniers jours, les Frères Musulmans et les milices affiliés d’eux, ont de plus en plus refusé d’organiser les élections, pénétrant dans les locaux de la Commission électorale à Tripoli et organisant des manifestations contre la tenue des élections présidentielles.

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