Grand Maghreb

Libye : Dbeibah et Bachagha… Avertissements et nouvelles concernant de nouvelles opérations militaires


Le gouvernement libyen dirigé par Fathi Bashagha met en garde les troupes du gouvernement d’Abdel Hamid Dbeibah de commencer une nouvelle guerre à l’Ouest du pays.

Le Ministère de l’Intérieur du gouvernement Fathi Bachagha, qui est responsable de la Chambre des représentants (Parlement), a déclaré dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle : « Des informations confirmées sur la sécurité sont disponibles en ce qui concerne la formation du chef d’état-major du gouvernement Mohammed al-Haddad et de son chef de renseignement, Hussein al-Aib, une salle d’opérations pour l’utilisation de l’aviation à Mitiga Air (Tripoli), et le contrôle direct de l’utilisation d’avions téléguidés à des fins militaires ».

Le Ministère a confirmé que ces appareils avaient été utilisés en bombardant des civils, en bombardant des membres de la police en uniforme qui exerçaient normalement des fonctions de maintien de l’ordre, en les éloignant des postes de combat d’environ 10 kilomètres, tuant deux policiers et blessant des dizaines de civils, et en prenant pour cible des ambulances, sans que l’on sache où et quand ces incidents se seraient produits.

Selon une déclaration interne du gouvernement de Fathi Bachagha, les responsables de cette chambre ont tenu des « réunions intensives avec un certain nombre de groupes armés pour les pousser à attaquer la région d’Al Djfara, qui s’étend géographiquement du pied de la montagne jusqu’à la mer au nord, à Janzour à l’est et à Zaouiyah à l’Ouest ».

Dans la même déclaration, le Ministre de l’intérieur du Gouvernement libyen, Essam Abou Zraiba, Mohammed al-Haddad, Hussein al-Aib, les membres de la Chambre et toutes les formations armées qui participent à l’attaque en leur nom et en leur qualité, ont été tenus responsables de toute action militaire ou paramilitaire visant à semer la discorde et la guerre dans la région d’Al Djfara.

Le Ministre de l’Intérieur les a également tenus pour responsables de l’utilisation totale et directe de la force aérienne contre les groupes militaires et paramilitaires et de leur incitation à la violence dans la région d’Al Djfara.

Pour conclure, la Libye a invité « le Groupe d’experts du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, les missions diplomatiques des cinq États permanents du Conseil de sécurité, l’Union européenne et les organisations de défense des droits de l’homme à enquêter sur l’utilisation de ces armes interdites conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité relatives à la Libye ».

Toujours dans ce contexte, les forces loyales au Gouvernement de Dbeibah entreprennent des opérations d’assignation militaire près de l’ancien aéroport de Tripoli en préparation de l’incursion dans la région d’Ouarshvana, point de concentration des troupes Juwaili et des forces loyales à Bachagha, qui ont été retirées de Tripoli au cours de la dernière guerre.

Selon des sources rapportées dans le journal Afrigate News, les forces dirigées par Mouammar al-Dawy, pro-Bachagha, ont fermé les routes d’accès à Ouarshvana par crainte de l’avancée des troupes de Dbeibah.

Selon les sources, le chef d’état-major de Dbeibah aurait menacé les forces de Bachagha si elles ne s’étaient pas retirées en utilisant l’aviation régulière, comme cela a été le cas lors des récents affrontements.

Par ailleurs, selon des sources médicales, les ambulances ont été mises en état d’alerte à la suite d’un ordre donné par un agent de santé proche d’une formation armée à Tripoli.

La Libye est en proie à un conflit entre deux gouvernements; Le premier est le gouvernement de Fathi Bachagha nommé par la Chambre des représentants en Mars dernier, et le second, le gouvernement d’unité nationale mené par Abdel Hamid Dbeibah qui refuse de céder le pouvoir.

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