L’Europe veut obliger les entreprises à être plus transparentes sur leurs informations financières complémentaires
Pendant que la France fait face à une situation inédite d’absence de majorité et d’obligation de dialogue entre partis, les autorités européennes ont réussi à trouver un compromis décisif sur le reporting extra-financier.
Dans la nuit de mardi à mercredi, Commission, Parlement et Conseil ont ainsi défini un cadre sur les données ESG (Environnement, Social, Gouvernance) qui devront être rendues publiques. Grande nouveauté, cette contrainte ne va pas uniquement peser sur les entreprises des 27 États membres mais aussi sur les groupes étrangers souhaitant exercer une activité sur le vieux continent.
Concrètement, seront concernées les entreprises de plus de 250 salariés avec un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros. Au total 50.000 devraient être concernés. Une à deux milles PME devraient aussi y être soumis mais avec des déclarations plus légères.
Nouveauté, les groupes étrangers tirant un chiffre d’affaires annuel de plus de 150 millions d’euros dans l’UE devront se soumettre aux mêmes règles.
Parmi les données à publier on trouve le respect des droits de l’homme, l’impact environnemental… Certaines de ses données feront l’objet d’audit et de certification, selon Le Figaro.