L'Europe

L’Europe mène un soulèvement pour mettre fin aux activités des groupes violents


L’indice du terrorisme en Europe, publié par le Centre Européen d’Études Antiterroristes et de Renseignement, a révélé des chiffres qui reflètent de fortes menaces sur l’activisme croissant des groupes dits « salafistes djihadistes » et d’extrême droite, alors que la plupart des pays européens poursuivent et intensifient leur lutte contre les Frères terroristes.

Les menaces de l’Europe

Le rapport annuel du Centre a montré que les menaces terroristes dans les États européens peuvent être déjouées comme suit :

En France, l’ultra-salafisme constitue la plus grande menace pour les autorités françaises, les activités salafistes djihadistes s’intensifiant au sein des mosquées. En France, on s’inquiète de plus en plus des effets des groupes islamistes sur le processus démocratique. La France est confrontée à une menace croissante de la part d’extrémistes de droite violents, visant à créer tensions et chaos politique, les groupes d’extrême droite français s’efforçant de faire évoluer l’ordre public.

En Grande-Bretagne, les Frères musulmans représentent la plus grande menace à l’intérieur de l’État. L’extrémisme est un danger immédiat pour la Grande-Bretagne, et les groupes islamistes que l’on appelle salafisme djihadiste (ou jihadisme), comme les Frères musulmans, ont une cohésion et une influence plus grandes au sein de la société britannique.

En Suède, les menaces sont exacerbées par l’activisme croissant des organisations terroristes dans le pays, selon les services de renseignement, et les Frères musulmans tentent d’exploiter leurs liens avec les groupes extrémistes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, pour créer une société parallèle en Suède. Les manifestations en Suède sont aussi utilisées par des groupes d’extrême droite pour des activités violentes et des gains politiques, allant parfois jusqu’à des tentatives d’assassinat et même d’agression de la part des forces de l’ordre.

En Allemagne, la politique du gouvernement a changé à l’égard des courants ultra-orthodoxes de l’islam politique et salafiste. Le gouvernement allemand commença à se tourner vers la législation, en particulier vers la recherche d’une restriction des sources de financement des groupes islamistes radicaux. Les forces de sécurité allemandes ont mené des campagnes de perquisition contre des mosquées, des organisations et des centres appartenant aux courants de l’islam politique. L’Allemagne vit encore à l’extrême droite parallèlement aux groupes islamistes radicaux et, après la guerre en Ukraine, les courants populistes ont intensifié leurs activités.

En Autriche, qui a été le théâtre d’une confrontation avec l’organisation terroriste des Frères musulmans au cours des dernières années, les lois, les législations et les procédures adoptées à Vienne ont permis de durcir les sanctions contre les conditions d’incubation des groupes extrémistes et de faciliter la surveillance, en particulier le contrôle des discours haineux et extrémistes et l’utilisation d’Internet pour limiter les activités des groupes extrémistes.

Confrontation forte

Maher Ferghali, un chercheur sur les groupes terroristes, a affirmé que les groupes de l’Islam politique, en particulier les Frères et les Salafistes extrémistes, monopolisent le discours de propagande à l’intérieur des mosquées d’Europe, signalant les mouvements contre les groupes et les activités des groupes terroristes dans de nombreux pays d’Europe, asséchant les sources de financement, durcissant les sanctions contre les conditions propices aux extrémistes et effectuant des révisions et des mises à jour des stratégies, lois et lois antiterroristes.

Il a poursuivi: « À mesure que les tendances à l’extrémisme et au terrorisme s’accentuent sur le continent européen et que les activités des Frères sont de plus en plus contrôlées, nous assistons à ce que l’on pourrait qualifier de « soulèvement européen » contre la Communauté. Certains États européens ont pris un certain nombre de mesures visant à renforcer le contrôle de leurs activités et de leurs institutions. Mais aucun de ces États n’a jamais interdit complètement la Communauté, et ces actions ont été menées individuellement et non dans le cadre d’une action européenne commune, ce qui réduit leur efficacité ».

Il a indiqué qu’une série de mesures pourraient être prises pour lutter contre les Frères d’Europe; Illustrer la gravité du discours des frères sur ces pays, cerner et assécher les sources de financement communautaire, et créer des lobbys qui font pression sur les gouvernements européens pour qu’ils adoptent des mesures supplémentaires visant à restreindre leurs activités.

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