L’Europe et ses sanctions contre l’IRGC: Le ministère allemand des Affaires étrangères révèle la dernière décision
Jour après jour, la volonté de l’Europe de punir le GRI s’impose et de nouvelles mesures sont prises pour mettre fin à la répression en Iran.
Plus récemment, un porte-parole allemand des Affaires étrangères a annoncé vendredi aujourd’hui que Berlin et ses partenaires européens avaient l’intention d’imposer des sanctions à d’autres membres des GRI lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, lundi prochain.
Ceci s’inscrit dans le cadre d’un nouveau train de sanctions approuvé à l’unanimité par les représentants des États membres du Bloc européen, lors des consultations préliminaires qui ont eu lieu à Bruxelles mercredi dernier.
Selon les diplomates qui ont parlé à l’agence de presse allemande DBA, les nouvelles sanctions s’adressent à environ 36 personnes et institutions impliquées dans la répression brutale des manifestations. Les sanctions prévues comprennent le gel d’avoirs dans l’Union européenne et l’interdiction d’entrée sur le territoire du RCD.
Mais ce vendredi, lors d’une conférence avec des ministres des Affaires étrangères allemands, les détails de certains des membres des Gardiens de la Révolution de l’Iran visés par le programme ont été communiqués.
La réunion du Conseil européen des affaires étrangères, qui se tiendra lundi prochain, débattra du dossier iranien, même si ce dossier n’est pas inscrit à l’ordre du jour initial annoncé de la réunion.
Les sanctions annoncées en détail lundi prochain, le lendemain de l’adoption par le Parlement européen, jeudi, d’une résolution d’ensemble contre l’Iran, appellent les États membres à qualifier les Gardiens de la Révolution d’organisation terroriste sur le continent européen.
La pression sur l’Union européenne pour qu’elle qualifie l’IRGC de terrorisme s’accentue, après le vote du Parlement européen hier et l’annonce par les États allemands, néerlandais et tchèques de leur soutien à une telle démarche.
Le principal obstacle à une telle intégration s’est également estompé au cours de la période écoulée, la France ayant déclaré qu’aucune mesure ne pouvait être prise pour punir l’Iran de la répression des manifestants, avant que Reuters ne cite Paris comme l’un des pays qui alimente le terrorisme des Gardiens de la Révolution au sein du bloc européen.
Des manifestations ont lieu depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre, quelques jours après son arrestation par la police des mœurs de Téhéran, pour avoir soi-disant manqué aux règles strictes de la robe iranienne.
Beaucoup de gens ont été condamnés à mort pour des manifestations, certains exécutés, ce qui a provoqué un tollé énorme en Occident.
L’autre année, quelque 12 000 personnes dans toute l’Europe se sont rassemblées devant le Parlement européen à Strasbourg, réclamant l’inclusion des Gardiens de la Révolution sur cette liste noire – comme l’ont fait les États-Unis.