Golfe Persique

Les victimes de l’organisation des Hamedeen… Ainsi, « Tamim » a transformé le Qatar en « grande prison »


Des barres de fer entourées de murs noirs. C’est ce que voient chaque jour des dizaines de Qatariens et d’étrangers emprisonnés sans inculpation ni jugement par le régime qatarien, soumis à toutes sortes de torture, qu’il s’agisse de torture physique ou morale. Les agents de sécurité qatariens se livrent délibérément à des mauvais traitements en vertu des ordres suprêmes, certains résistent encore, d’autres préférant la reddition et la mort. L’année écoulée a vu l’augmentation du nombre de décès dus à des actes de torture systématiques et à des violations persistantes. L’épidémie de Corona a augmenté dans la plupart des prisons qatariennes, menaçant la vie de tous les détenus et les a forcés à retrouver leur famille s’ils parlaient plusieurs minutes.

Classification de la torture dans les prisons du Qatar

Le système qatarien divise soigneusement ses prisonniers et les distribue de manière réfléchie dans les cachots afin qu’ils puissent exécuter des programmes de torture systématique. Selon des témoignages divulgués, les prisons qatariennes sont soumises à une stricte séparation entre les citoyens, expatriés et étrangers. Les méthodes et le degré de torture varient en fonction de la nationalité du prisonnier et de la nature des relations entre son pays et Doha.

S’il vient d’un État où les relations avec le Qatar sont tendues, les prisonniers sont jetés dans les pires serrures, parmi les prisonniers classés en degré rouge, c’est-à-dire les plus dangereux pour leur entourage. Là, ils sont soumis à la torture la plus sévère, ce qui équivaut à un viol et à un meurtre.

S’il appartient à un État ayant des liens étroits avec Doha, il en va différemment et demeure lié à la nature du « délit » commis, comme l’a confirmé par exemple le témoignage de l’entrepreneur français Jean-Pierre Marongi, que Tamim a comploté un complot contre lui et l’a mis en prison.

Maronji, malgré les pressions psychologiques qu’il a subies, mais sa situation en prison était raisonnable compte tenu du reste des nationalités différentes, avec son témoignage dans son livre publié sous forme de mémoires qui documentaient ses journaux intimes à la prison centrale de Doha.

Obliger les prisonniers à avouer les crimes qu’ils n’ont pas commis

La pression exercée par les organisations de défense des droits de l’homme dans le monde entier contre Doha et son régime exacerbe la torture des prisonniers, pousse le système qatarien à extorquer des aveux aux victimes et à les forcer à signer pour des crimes dont elles n’ont jamais entendu parler.

« En mai 2019, un expert de l’ONU, lors d’une discussion du Comité contre la torture sur son rapport périodique sur le Qatar, a constaté qu’il n’y avait pas de disposition explicite dans la loi qatarie qui interdirait la torture, et que Doha l’utilisait comme prétexte pour utiliser la torture, y compris la flagellation comme châtiment corporel, pour même détenir des mineurs. »

Le Qatar utilise toutes sortes de tortures, y compris la privation de sommeil pendant des jours consécutifs, la brûlure de zones sensibles du corps, la coupure de la langue ou des extrémités du corps, avant de leur extorquer des aveux pour des crimes dont ils n’ont jamais entendu parler.

Amnesty International a critiqué le système judiciaire qatarien après avoir confirmé les peines d’emprisonnement de trois Philippins accusés d’espionnage;  Parmi eux se trouve Ronaldo Lopez Olep, qui a été arrêté en 2010. Selon l’organisation, Ronaldo a été soumis à des tortures physiques et psychologiques et à des mauvais traitements alors qu’il était détenu dans la prison de la sûreté de l’État du Qatar.

La souffrance du prisonnier australien Joseph Sarlak

Traversant les murs des prisons de Tamim, pour dénoncer un régime qui viole de manière flagrante les droits de l’homme et fabrique des accusations contre quiconque refuse de se soumettre au chantage et à la répression.

Sarlak est emprisonné à Doha avec les mêmes accusations que l’entrepreneur français et la plupart des étrangers, à savoir l’émission de chèques sans solde, après que le régime ait vidé leurs soldes.

Le prisonnier australien âgé de plus de 70 ans, homme d’affaires, victime d’un chef d’État qatarien; Il a été accusé de signer des chèques sans solde, chèques dont l’avocate Radha Sterling, a déclaré qu’il n’était pas responsable alors qu’il était partenaire de l’entreprise, en raison des lois qataries qui exigent un sponsor local pour les étrangers travaillant à Doha, et donc il n’avait pas contrôle sur ses affaires quotidiennes.

Répression systématique et crimes de retrait de nationalités de la tribu Al-Ghufran

Les Qataris n’ont pas cédé à la brutalité du régime qatari. Les persécutions et les violations des droits de l’homme touchent quiconque est en désaccord avec le régime ou s’y oppose, même si cela est impossible, et les membres de la tribu al-Ghaffan du Qatar n’ont pas cédé à la brutalité du régime qatari. Certains ont été jetés en prison tandis que d’autres ont vu leur nationalité retirée et laissés à eux-mêmes pour vivre une tragédie humaine sans précédent sous un État qui ne prête aucune attention à la communauté internationale et est fier de son bilan en matière de droits humains des noirs.

Des rapports internationaux ont parlé de violations contre des membres de la tribu Al-Ghufran, et ont dénoncé l’insistance du régime Tamim, qui accorde la citoyenneté qatarie aux Turcs, à utiliser l’arme de la révocation de la citoyenneté contre ses opposants, et les a même expulsés hors du pays et emprisonné certains d’entre eux, affirmant qu’ils étaient accusés d’incitation aux conflits tribaux.

La tribu Al-Ghafran, qui appartient à la tribu Al-Murra, est persécutée depuis 1996, année où Hamad bin Khalifa s’est retourné contre son père, et un certain nombre de membres de la tribu ont alors soutenu un retour au pouvoir. Leurs membres ont fait l’objet d’un retrait de nationalité en 2004, ce qui a été répété en 2018 lorsque les nationalités de dizaines de membres de tribus, dont le cheikh tribal Talib bin Al-Homi, ont été révoquées.

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