Les trahisons des frères du Yémen se multiplient, poignardé Marib et comploté à coups Shabwah

30 octobre 2021

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Les Yéménites s’inquiètent de la poursuite des incursions militaires dans les zones libérées, après les installations des frères musulmans, notamment sur les fronts de l’Est et du Nord.

Ces craintes sont devenues plus présentes dans l’atmosphère des Yéménites lorsque les milices Al-Houthi se sont approchées des champs de pétrole à l’Est du Yémen, en particulier à Shabwah et Marib sur la même bande géographique, de Marib au gouvernorat de l’Hadramaout.

Les commandements militaires de Marib et de Shabwah ont mis en garde contre les conséquences de l’acquisition de la décision des Frères Terroristes par de nombreuses unités de l’armée, avec les fils d’une conspiration des Frères Musulmans qui a entraîné des changements importants en ce qui est relatif aux opérations militaires au profit des milices soutenues par l’Iran.

Le mois dernier, les Houthis ont pris le contrôle des trois préfectures de Beihan à Shabwah, après le retrait des Frères musulmans positionnés aux frontières des Gouvernorat d’Al Bayda’ et de Marib sans résistance significative contre les Houthis, dans un signe qui confirme l’alliance des Frères Locaux avec le projet ‘’coup d’état’’ des milices.

Alors que les chefs militaires et tribaux de la province de Shabwah ont commencé à se mobiliser pour former une résistance armée afin de dissuader les milices houthistes et d’enrayer leur avancée vers le centre de la province, les milices des Frères musulmans ont cherché à s’opposer à ces initiatives populaires et tribales.

Les milices des Frères musulmans ont continué d’attaquer par des chars le camp al-Alam, où se trouvent les forces d’élite de Shabwah, et des combattants tribaux qui se préparent à affronter les Houthis.

Les Frères et les Combats latéraux:

Les dirigeants des Frères musulmans et leurs milices insistent pour mener des combats indirects contre les forces qui sont des adversaires essentiels des milices houthistes, comme l’est la résistance du Sud et l’élite de Shabwah.

Les premiers combats ont été la déclaration de guerre contre forces du Conseil de transition à Aden et l’implantation de forces militaires à Abyan, tandis que les milices houthistes ont envahi les régions de Nihm et Al Jawf en vertu d’accords avec les chefs des Frères terroristes.

Des membres du Parlement, des responsables militaires et des chefs de clans Shabwah ont mis en garde contre le risque que les Frères musulmans restent en tête des décisions locales, militaires et de sécurité dans la province, après que trois grandes directions ont été transférées aux milices Houthis en quelques heures sans résistance.

La remise par les Frères des directions de Beihan est une occasion en or pour les milices houthistes de contrôler leur siège sur les directions du sud de Marib et de donner à l’ennemi houthiste un avantage militaire sur le terrain de la confrontation avec les tribus Murad de Marib, qui avaient duré sept ans, contre les milices houthistes pour avoir été poignardées de force par les Frères Shabwah.

Le Cheikh Mohammed Salah Afif Al Humairi, membre du Parlement de la province de Shabwah, a publié une déclaration dans laquelle il a demandé aux cheikhs, aux militaires, aux jeunes et à tous les secteurs de la société de s’unir pour relever les défis de la province, en particulier l’expansion des Houthis et les pratiques arbitraires des milices des Frères qui contrôlent la province.

Al Humairi a appelé le Président de la République et l’Alliance arabe à libérer les trois Directions de Beihan et à tenir les responsables de la prise de contrôle de ces zones par les milices houthistes, ainsi qu’à enquêter sur la propagation de l’anarchie et de l’insécurité dans la province.

Les crimes des Frères Musulmans:

Les milices de la Confrérie ne se sont pas contentées de remettre les trois districts de Beihan aux milices Houthis, de trahir les tribus Murad et révélé des combattants Arabes Houthis, mais ont également arrêté et caché tous ceux qui s’opposent à la trahison des Frères musulmans et qui demandent l’expulsion des Houthis de Shabwah.

Les milices des Frères musulmans ont enlevé des membres de la tribu des Shabwah, des militants et des soldats de l’élite de shabwah pour les avoir avertis des dangers qu’ils couraient pour leur province.

Les kidnappés avaient entamé une grève de la faim dans les prisons des Frères Musulmans depuis Mercredi pour protester contre la torture et les pratiques répressives auxquelles ils étaient soumis dans ces prisons.

Des sources ont révélé que les Frères avaient créé huit prisons secrètes dans la ville d’Ataq, capitale de Shabwah, pour ceux qui s’opposaient à leur trahison ou qui réclamaient la libération des districts de Beihan par les milices des Houthis soutenues par l’Iran.

L’activiste politique Ahmed Al Hur a déclaré que « ce qui se passe dans la province de Shabwah est un arrangement clair entre les milices Houthi et Frères, qui a affaibli les fronts et donné trois directions aux rebelles ».

Il explique dans un communiqué, que la mobilité communautaire et tribale, voire la grève dans les prisons, est un rappel de l’ampleur des complots fraternels-houthistes, surtout après que les milices des Frères Musulmans ont empêché toute initiative visant à dissuader les milices houthistes.

Il a indiqué que l’organisation terroriste des Frères Musulmans avait voulu remettre trois directions à Shabwah pour qu’elles se mêlent des forces de l’Alliance de soutien à la Charia du Yémen dirigée par l’Arabie saoudite dans la direction de Jardan.

Il a fait marquer que les forces de la coalition ont affirmé qu’elles « n’abandonneraient pas le peuple de Shabwah et qu’il existe des arrangements sérieux pour dissuader les milices houthistes et libérer les districts que les Frères musulmans ont livrés ».