Les services de sécurité continuent à réprimé les étudiants du Bosphore
Durant le mois de janvier 2021, la rue turque a été témoin de protestations des étudiants à l’Université du Bosphore. De ce fait, les services de sécurité ont arrêté les d’étudiants protestataires qui ont refusé la décision de désignation de Melih Bulu, membre du Parti de la justice et du développement au pouvoir, comme Recteur de l’Université.
Alors les manifestations des étudiants se sont intensifiées, et les prestataires disaient : Nous ne voulons pas de doyens, administrateurs du gouvernement. Nous ne voulons pas de syndics à l’université. Nous voulons une université libre. Par conséquence, les autorités sécuritaires ont augmenté la répression, et donc il n’y a pas un jour qui a passé sans l’arrêt d’un certain nombre d’étudiants, dont leur nombre a atteint jusqu’à présent 250 personnes à Istanbul et 69 autres à Ankara, depuis le début des protestations.
Malgré tout ça, les étudiants et les universitaires répètent qu’ils n’acceptent pas la nomination de Melih Bulu à la présidence de l’Université, en considèrent cette décision est une tentative du régime du président Recep Tayyip Erdogan afin de contrôler les dernières institutions de gauche du pays, de peur que cela n’accroît le monopole du pouvoir et ne sape pas les normes démocratiques. En effet, le régime Erdogan avait auparavant fermé plus de 12 universités à travers le pays depuis le présumé coup d’Etat de 2016.
Cependant, Bulu continue dans son poste de président de l’Université du Bosphore, malgré l’escalade de ces manifestations des étudiants, en disant que sa désignation est venue par décret officiel du gouvernement, et que les étudiants sont alors libres de protester comme ils veulent.
Il faut noter que les forces de sécurité turques ont perquisitionné, le 2 février 2021, les maisons de certains étudiants de l’Université du Bosphore et ont arrêté 28 d’entre eux dans 13 provinces parce ’ils ont, prétendument, résisté durant la séparation des manifestations.