Les rebelles Houthis s’inquiètent de la formation du Conseil présidentiel yéménite

La milice terroriste des Houthis traverse une période difficile de confusion et de vulnérabilité, en raison des attaques qu’elle a reçues récemment à la fois pour son classement en tant qu’organisation terroriste et pour les tentatives de l’Arabie saoudite d’organiser la maison yéménite qui ont abouti à la formation du Conseil présidentiel et pour se débarrasser de tous les visages pro-Houthi et des Frères musulmans.

Conflits internes

Des sources bien informées ont révélé que les conflits et les crises s’étaient intensifiés au sein de la milice terroriste des Houthis, en raison de l’anarchie qui règne entre les dirigeants et de la crainte que la milice ne prenne fin, en particulier après les récentes négociations, sans la présence des Houthis au sein des négociateurs.

Selon les sources : La milice des Houthis considère le conseil présidentiel yéménite comme une menace sérieuse, car il éliminerait l’ancienne complaisance et la faiblesse qui ont exacerbé, de manière évidente et significative, les crises du Yémen.

Selon les sources, les milices sont actuellement en contact avec le régime iranien et avec les dirigeants du Hezbollah pour examiner la situation dans la région, après que la frappe arabe a frappé la présence iranienne au Yémen, en Syrie et au Liban.

Réactions des Houthis au Conseil présidentiel

Dans une déclaration officielle, la milice terroriste des Houthis, pro-iranienne, a considéré la formation du Conseil présidentiel du Yémen comme une « tentative désespérée » de réorganiser ses rangs de « mercenaires », accusant les pays de la coalition menée par l’Arabie Saoudite au Yémen de pousser à l’escalade.

L’Arabie saoudite avait exhorté le Conseil présidentiel yéménite à entamer des négociations avec les Houthis sous les auspices de l’ONU en vue de parvenir à une solution politique définitive et globale qui comprendrait une période de transition du Yémen vers la paix et le développement.

Les experts ont estimé que le communiqué des Houthis reflétait ses craintes, sa peur du Conseil présidentiel et sa capacité à renverser totalement les Houthis de leurs sphères d’influence.