Golfe Persique

Les ports d’Abu Dhabi relancent l’économie soudanaise avec un énorme projet


Le Soudan a mis fin aux spéculations et interprétations qui l’accompagnaient, il y a quelque temps, d’un projet de développement, de gestion et d’exploitation du port d’Abou Amama au nord de Port-Soudan, et a déjà mis en doute sa possibilité d’y parvenir à la suite d’objections de la part d’acteurs qui ont estimé qu’il menaçait les ports locaux et régionaux de la région en raison de la fragilité des infrastructures et de l’incapacité de s’adapter à des services qui devraient être plus compétitifs, plus performants et plus efficaces.

Aujourd’hui, Khartoum a signé un accord de principe avec une coalition de la Société des ports d’Abu Dhabi et de la Société d’investissement Invectives pour la mise en valeur, la gestion et l’exploitation du port et de la zone économique de la mer Rouge, avec un investissement de 6 milliards de dollars, investissement considérable qui devrait générer des bénéfices économiques dans une zone stratégique.

Au cours de la cérémonie de signature de l’Accord, le Ministre des finances du Soudan, Gibril Ibrahim, a déclaré que le projet comprenait une zone économique, un aéroport, une zone commerciale et une zone agricole, ce qui signifiait une infrastructure intégrée et interconnectée qui aiderait à atteindre des objectifs déclarés, notamment le développement, la promotion et la promotion de l’emploi.

Selon le journal local Al-Sudani, l’ancien Ministre des transports du Soudan, Mirghani Musa Hamad, cet accord de principe a été considéré comme la base de la renaissance et de la prospérité de la région de Port-Soudan.

Il a également souligné l’engagement de la partie soudanaise et des investisseurs à fournir un canalisation d’eau du Nil à Port-Soudan et à Port Abou Amama, ainsi qu’un couloir entre Abu Hamad et le port, et à affecter 4 % des bénéfices totaux du port au développement communautaire.

Le projet comprend un port attaché à une zone franche comprenant des villes industrielles et commerciales et une route terrestre entre la mer Rouge et le Nil.

Le port, qui sera réalisé et géré par la principale société portuaire des Émirats arabes unis dans le monde, représentera une valeur pour l’économie soudanaise en difficulté et devrait, avec l’aide de responsables et d’experts soudanais, contribuer à la croissance, avec d’autres avantages, notamment le fait qu’il reliera le port par des voies terrestres et aériennes.

Il devrait également offrir des possibilités d’emploi aux communautés de Port-Soudan par l’intermédiaire des installations industrielles qui seront associées au projet, qui sera un important pilier financier pour le Soudan, qui traverse la pire crise financière.

Il y a quelques mois, le ministre des Finances du Soudan, Gibril Ibrahim, faisait allusion à l’acceptation du projet des Emirats par l’Autorité Soudanaise, au milieu d’une polémique et d’objections de la part des partisans du projet qui n’avaient qu’une vision imprécise, et de rumeurs d’une atmosphère de peur que cela n’affecte d’autres ports locaux qui seraient « incapables » de suivre le nouveau port. Ces craintes sont dissipées par les gains économiques prometteurs du projet et par les avantages considérables que pourrait en tirer la partie soudanaise.

Il a ensuite indiqué que le Président du Conseil de souveraineté avait créé un comité spécial composé de ministres, de douaniers, de militaires, de gouverneurs et d’autres entités pour examiner sérieusement l’offre des Émirats arabes unis, en expliquant que le projet des Émirats comprenait un additif au port et d’autres projets, tels que la construction d’une zone industrielle, d’une zone touristique, d’un projet agricole dans la région d’Abu Hamad sur 500 000 hectares et la construction d’une route reliant le port au projet agricole.

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