Politique

Les partisans du Hamas dans les universités… Les États-Unis font appel à l’intelligence artificielle


Les États-Unis envisagent d’utiliser l’intelligence artificielle pour annuler les visas des étudiants étrangers soupçonnés de soutenir le mouvement Hamas.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a lancé des efforts soutenus par l’intelligence artificielle pour annuler les visas de citoyens étrangers qui semblent soutenir Hamas ou d’autres groupes considérés comme terroristes par Washington.

Cette initiative vise principalement à examiner, avec l’aide de l’intelligence artificielle, des dizaines de milliers de comptes sur les réseaux sociaux appartenant à des étudiants détenteurs de visas.

Les responsables prévoient également d’examiner les bases de données internes pour déterminer si certains titulaires de visas ont été arrêtés, mais ont été autorisés à rester aux États-Unis sous l’administration de l’ancien président Joe Biden.

Ils vérifient également les rapports médiatiques sur les manifestations anti-israéliennes ainsi que les plaintes d’étudiants juifs mettant en cause des citoyens étrangers accusés d’avoir participé à des activités antisémites sans conséquence.

Selon la même source, le Département d’État collabore avec les ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure dans ce qui a été décrit par un haut responsable comme une « approche gouvernementale intégrale et une autorité complète ».

La chaîne Fox News avait précédemment rapporté que le Département d’État avait annulé le visa d’un étudiant impliqué dans ce qu’il a décrit comme des « troubles en soutien à Hamas« .

D’après le rapport – qui n’a pas fait l’objet de commentaires officiels – cette annulation représente une première mesure du genre.

Base légale

Aux États-Unis, la Loi sur l’immigration et la nationalité de 1952 confère au secrétaire d’État le pouvoir d’annuler les visas des étrangers considérés comme une menace. C’est précisément ce qu’avait rappelé Marco Rubio lorsqu’il était sénateur, huit jours après l’attaque de Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.

À cette époque, Rubio déclarait : « Nous voyons des gens marcher dans nos universités et dans les rues de notre pays pour célébrer ce qu’a fait Hamas… Ces personnes doivent partir. »

Donald Trump a exprimé des sentiments similaires en publiant un décret exécutif contre l’antisémitisme le 30 janvier dernier, visant à lutter contre l’antisémitisme dans les activités pro-Hamas.

Ce mercredi, le président américain a lancé un « dernier avertissement » à Hamas, exigeant la libération des otages vivants et morts, et le départ de la direction du mouvement de la bande de Gaza dévastée par la guerre.

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