Moyen-Orient

Les Militants Houthis Pillent les Fonds du Fonds de Soutien à l’Éducation au Yémen… Détails 


Les milices terroristes houthis ont dissimulé les revenus du Fonds de Soutien à l’Éducation qu’elles gèrent à Sanaa pour la quatrième année consécutive depuis sa création en septembre 2019. L’objectif de ce fonds était de soutenir les enseignants et les étudiants, ainsi que les programmes d’alphabétisation et d’éducation des adultes.

Détournement Houthis

Les membres du parlement à Sanaa ont demandé un rapport détaillé au ministère de l’Éducation, contrôlé par les milices houthis, concernant les activités du Fonds de Soutien aux Enseignants, ses revenus, ses dépenses et son sort. Cette démarche vise à échapper aux obligations du fonds envers les enseignants à Sanaa. Le leader houthi Khaled Juhadar, nommé vice-ministre de l’Éducation, a prétendu qu’il y avait une pénurie de ressources pour le fonds par rapport à ses besoins. Il a également allégué un « soutien à l’impression de manuels scolaires pour environ 5 milliards provenant des revenus du fonds », sans mentionner l’étendue des ventes de manuels scolaires sur le marché noir créé par le groupe houthi pour générer d’importants profits financiers, selon le réseau « Roaya ».

Grève des Enseignants

Abdul Karim Al-Ansi, le président de l’organisation « Yémen d’abord », déclare que le pillage des ressources du fonds par les Houthis est une continuation des violations et des vols commis par la milice contre le peuple yéménite. Il a souligné qu’en vertu de la loi de création du fonds, celui-ci était censé soutenir les enseignants et les former en tant que pilier essentiel du processus éducatif. Il devait fournir un soutien financier en cas de crises et d’urgences, ainsi que garantir une éducation durable.

Al-Ansi a ajouté que le nombre d’enseignants dans les zones sous le contrôle terroriste des Houthis dépasse 200 000 enseignants qui sont privés de leurs salaires depuis des années. En conséquence, ces zones connaissent une grève des enseignants exigeant leurs paiements légitimes. Les milices affiliées à l’Iran prétendent que la grève des enseignants a des motifs politiques, avec des taux de participation atteignant 80 % ou même davantage, surtout dans les zones rurales.

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