Les milices des Houthis violent la trêve – Détails
Les milices terroristes des Houthis continuent de profiter de la trêve prolongée jusqu’en Août prochain pour remporter des victoires militaires spéciales dans la province de Ta’izz, dont le siège est le point le plus important à la table du dialogue.
Aujourd’hui, des combats violents ont eu lieu entre les forces de l’Armée nationale, appuyées par la résistance populaire, et les milices des Houthis, soutenues par l’Iran, dans la province de Ta’izz.
Selon des sources militaires et civiles : « Le front est de la ville de Ta’izz a connu des combats violents et constants entre l’armée et les milices putschistes depuis hier ».
Les combats ont repris à la suite d’une attaque massive de la milice des Houthis contre les positions des forces gouvernementales sur le même front.
D’après les sources, les milices des Houthis tentent de prendre le contrôle de positions militaires aux alentours de l’hôpital Al-Hamd, à l’Est de la ville de Ta’izz, et poursuivent leur offensive sous couvert de tirs et de tirs d’armes lourdes.
Les attaques des milices des Houthis contre les positions de l’armée surviennent au moment où l’Envoyé Général du Yémen Hans Grundberg entretient des contacts avec les Houthis à Sanaa, dans le but de promouvoir la trêve et de rouvrir les routes de la province de Ta’izz, comme l’a indiqué l’agence France Presse.
Le Centre d’information et de réadaptation pour les droits de l’homme a documenté plus de 31 000 violations des droits de l’homme commises contre des civils dans la province de Ta’izz, lors du siège que la milice terroriste des Houthis a imposé à la province il y a sept ans.
Dans un rapport publié hier, le Centre a expliqué : « Ta’izz… Le siège de la mort » : Selon le rapport, entre le 21 Mars 2015 et le 30 Avril 2022, 31 178 cas de violation ont été documentés, répartis entre les meurtres et blessures, les enlèvements, les déplacements et la destruction de biens publics et privés, dont la plupart ont été commis directement par les milices des Houthis.
Selon le rapport, 3 988 civils ont été tués, dont 855 enfants et 458 femmes, et 17 688 civils, dont 2 063 enfants et 2 640 femmes, selon l’agence de presse officielle Saba.
