Politique

Les journalistes détenus dans les prisons du groupe Houthi ont souffert de répression extrêmement violente


Hier, le syndicat des journalistes yéménites a rapporté que trois journalistes détenus par les Houthis à Sanaa ont été torturés.

Dans un communiqué publié par l’agence de presse Saba, le syndicat a déclaré : « Elle a reçu une communication des familles des journalistes Abdelkhalek Amran, Toufik Mansouri et Harith Hamid, détenus depuis 2015 à Sanaa, selon laquelle ils auraient été battus, insultés et torturés au sein de la prison ».

La déclaration a condamné ce qu’il a appelé la « répression brutale et les méthodes arbitraires », en accusant le groupe terroriste des Houthis d’avoir commis ce crime systématique contre les camarades détenus.

Dans la déclaration, le Conseil s’est déclaré « profondément indigné par la détermination du groupe à torturer ces personnes, alors que le Syndicat et la Fédération internationale des journalistes organisent une campagne internationale pour la libération des collègues, qui sont condamnés à mort injustement et vivent dans des conditions de détention extrêmement dures et illégales depuis près de sept ans ».

La déclaration a appelé à « une libération rapide des journalistes, et a demandé à toutes les organisations concernées par la liberté d’expression de poursuivre leurs efforts pour mettre fin à leurs souffrances ».

Ces journalistes ont été condamnés à mort en Avril 2020 par le groupe pro-iranien des Houthis, après des années d’arrestation pour collaboration avec le gouvernement légitime et la coalition arabe.

Depuis son coup d’État de Septembre 2014, les milices des Houthis ont arrêté des dizaines de journalistes, dont 12 sont toujours détenus, dont 4 risquent de mourir pour des motifs religieux.

Le mois dernier, la Fédération internationale des journalistes et le Syndicat des journalistes yéménites ont lancé une campagne ouverte pour envoyer un message à l’Envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, en faisant pression sur les milices des Houthis pour qu’elles libèrent les journalistes dans les prisons.

Un récent rapport de l’Observatoire des libertés des médias au Yémen a enregistré en novembre dernier six cas de violations par les milices des Houthis contre des journalistes yéménites, parmi trois menaces et deux arrestations, et un cas a été documenté, le journaliste Nabil Al-Sadawi, un employé de l’agence de presse yéménite Saba, ayant été arrêté par les milices des Houthis il y a six ans, a été condamné à huit ans de prison.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page