Les jeunes Frères ont refusé de nommer Salah Abdulhaq
Une lutte au sein de l’organisation terroriste des Frères, entre deux générations, la jeune génération qui représente l’écrasante majorité, et une autre qui a été décrite comme la cause de l’effondrement du groupe et des pays arabes.
La jeune génération a refusé de se plier à l’esprit de la génération du groupe, et après la mort d’Ibrahim Munir, le groupe s’est retrouvé sans guide. Jusqu’à récemment, les opinions étaient mitigées, mais la sélection de Salah Abdulhaq a intensifié les conflits inter-générationnels.
La vague de divisions internes et de révoltes de jeunes
La vague de divisions internes dans l’organisation se répand parmi les personnes âgées qui prennent les décisions, et les jeunes qui représentent 90 % de la population. Les jeunes du groupe ont lancé une nouvelle insurrection non déclarée dès que Salah Abdulhaq a été déclaré Chef d’État par intérim des Frères musulmans.
Selon les médias, l’opposition de la jeunesse a été liée à la manière dont le leader de l’organisation a été choisi par le testament de feu Ibrahim Munir, et non par des élections directes comme cela a toujours été le cas.
L’attente de la montée de la jeunesse et le rejet d’Abdulhaq
Le groupe devrait bientôt voir une montée de la jeunesse, en particulier en tentant de faire pression localement et internationalement sur eux. Les jeunes rejettent l’élection de Salah Abdulhaq à son nouveau poste parce qu’il a plus de 80 ans et qu’il est issu d’une école de pensée stérile qui n’a rien à voir avec la réalité, puisqu’il est considéré comme une génération d’âge mûr comme Sayyid Qutb.
Le groupe s’efforce de préparer les Frères à ce choix en persuadant les secteurs de la jeunesse au sein de l’organisation, et bien qu’il ait fait des efforts dans ce contexte et qu’il ait été condamné à une tempête de rejet, ce qui risque d’entraîner de nouvelles dissensions à l’intérieur de l’organisation, mais à l’intérieur du front d’Ibrahim Munir, et non au sein de l’organisation entre les deux grands fronts, ce qui nous met dans une situation de division.
Neutraliser les jeunes et ne pas entrer en conflit avec eux, puis établir des groupes de jeunes conservateurs dont la mission est de confronter d’autres groupes de jeunes, qui aspirent à avoir un rôle au sein des structures organisationnelles afin qu’il apparaisse que la bataille ou le désaccord, s’il se produit, se situe entre la jeunesse et certains d’entre eux, et non entre l’organisation et le large secteur des jeunes, ce qui présage la dissidence des fronts dissidents contre eux-mêmes.
Pour faire pression, les Frères ont utilisé l’aide matérielle aux jeunes gens du groupe à l’étranger, les empêchant ainsi d’obtenir ce soutien, et les séparant de certains jeunes non loyaux, comme en témoignent les plateformes d’information du Front Mahmoud Hussein ou du Front Ibrahim Munir, où chaque front recrute ses propres recrues pour suivre le conflit à l’intérieur du groupe.
Le groupe terroriste ne reviendra pas
Le journaliste Abd el-Galil Sharnoby, un spécialiste de l’islam politique, a déclaré que le groupe ne reviendra pas et n’aura pas de cadres forts dans la rue ou à l’intérieur, comme l’a clairement démontré le choix d’Abdulhaq, qui n’a aucun charisme, ni même un rôle de leader.
Il a ajouté: « Les jeunes tentent de créer au sein du groupe une dynamique de coup d’État pour les personnes âgées, qui ont le plus grand rôle dans l’effondrement du groupe qui a duré plus de 80 ans mais qui a pris fin sans que tout le monde s’y attende, et les sources de financement sont contrôlées par les plus importants du groupe, ce qui illustre la discorde dès le départ ».