Les grèves, les manifestations, l’Iran… c’est la position du régime
Ces derniers jours, de nombreuses usines et installations pétrolières iraniennes ont connu de vastes grèves qui menacent de paralyser des secteurs entiers.
Les employés de Baya Makhat ont frappé la raffinerie de Petrobalash hier, et ont quitté l’atelier, pour protester contre le fait qu’ils n’aient pas augmenté leurs salaires pendant la nouvelle année iranienne.
Le même jour, des travailleurs sous contrat se sont joints à des grèves à la mine de cuivre de Darallo, à Khatunabad, à la raffinerie Adesh Kerman, à la raffinerie Flaad Serjan, à Mus Sarjasem, à la raffinerie Bad Jam 2, au groupe d’Astrakger et à des soudeurs dans les réservoirs d’Atei, selon l’Agence Iran International.
Selon certains rapports, la grève des employés de Spend Custer Road Sirjan se poursuit hier.
Les ouvriers de ces usines et entreprises ont protesté contre la décision du gouvernement d’augmenter les salaires de 27 %, de ne pas payer les arriérés et ont exigé une amélioration des conditions de travail.
Des rapports exclusifs reçus par l’Iran International ont montré que la grève des travailleurs des industries pétrolière, gazière et pétrochimique se poursuivait, protestant contre la non augmentation des salaires, et que de plus en plus de travailleurs avaient quitté leur atelier.
Ces grèves et ces manifestations syndicales ont toujours eu lieu ces dernières années, et le régime iranien n’a pas répondu aux demandes des manifestants