Les Gardiens de la Révolution iraniens menacent d’opérations militaires à l’intérieur de l’Irak – Détails
Les Gardiens de la Révolution d’Iran ont menacé le gouvernement irakien de réattaquer les positions des groupes armés dans le Kurdistan irakien.
Le commandant des forces terrestres de la Garde révolutionnaire iranienne, Mohammad Pakpour, s’adressant à l’agence iranienne de Tasneem, a déclaré qu’ « il a été convenu avec le gouvernement irakien et qu’il s’est engagé à éliminer les groupes terroristes, à les désarmer et à les expulser d’Irak » .
« Nous attendons du gouvernement irakien qu’il respecte ses engagements, nous lui avons donné une chance et si rien n’est fait, les attaques des Gardiens de la Révolution iraniens sur ces sites se poursuivront », a ajouté Pakpour, tout en soulignant que « la sécurité est bonne et stable dans tout le pays, en particulier dans les zones frontalières ».
En mars dernier, les forces terrestres des Gardiens de la Révolution de l’Iran ont annoncé que le siège du Parti Azad Kurdistan (AKP) à Kirkouk, dans le nord de l’Irak, était visé par des roquettes et des véhicules piégés.
L’Iran cible à plusieurs reprises le Kurdistan iraquien; l’objectif est de bombarder ce qu’on appelle les « sites de groupes séparatistes et terroristes », tandis que Bagdad refuse d’héberger des groupes qui menacent les pays voisins.
À la fin du mois d’avril, le président iranien Ebrahim Raïssi a annoncé qu’un accord de sécurité avait été conclu avec Bagdad lors d’une visite de son homologue irakien, Abdel Latif Rashid, déclarant que « la sécurité et les frontières de l’Irak sont très importantes pour son pays ».
Le 19 mars dernier, les deux pays ont signé un accord de sécurité qui prévoit « une coordination dans la protection de leurs frontières communes et le renforcement de la coopération mutuelle dans plusieurs domaines de sécurité » après des mois de tension provoquée par les bombardements de l’opposition kurde à la frontière.
Il est à noter que Téhéran a convoqué la semaine dernière l’ambassadeur d’Irak auprès de l’Iran, après que les autorités de son pays ont invité les « groupes séparatistes kurdes » à la cérémonie d’ouverture du Mémorial national du Barzani dans la région du Kurdistan irakien.