Moyen-Orient

Les Frères musulmans transforment Taïz en un foyer de chaos, de violence et de criminalité… Quelles sont les nouveautés ?


La ville yéménite de Taïz connaît une insécurité sans précédent depuis plus de dix ans, en raison du contrôle exercé par le groupe des Frères musulmans, ce qui a semé le chaos et mis en péril la sécurité et la stabilité de la ville, plongeant ses habitants dans la peur, sous le silence honteux du gouvernement de légitimité reconnu à l’international, selon les observations du journal local Al-Omana.

Récemment, Taïz, qui est sous le contrôle sécuritaire et militaire de l’organisation des Frères musulmans au Yémen, a été le théâtre de nouvelles confrontations nocturnes, entraînant la mort et la blessure de dizaines de civils.

Le journal a également mis en avant l’augmentation des crimes mystérieux dans les zones sous le contrôle des Frères musulmans à Taïz, alors que les autorités sécuritaires, dominées par le parti Al-Islah, sont pratiquement absentes. Cette situation alimente les craintes des habitants face à l’escalade de l’insécurité et à l’augmentation du taux de criminalité dans la région.

Il est souligné que ces crimes brutaux résultent de l’absence des fondements d’un État civil au Yémen, ainsi que des effets négatifs du régime opportuniste des Frères musulmans et de l’absence d’une vision nationale claire depuis plusieurs décennies. Le pouvoir a été accaparé successivement par des dirigeants corrompus qui ont exploité leur position pour servir leurs propres intérêts, sans se soucier réellement du bien-être du peuple ou de la construction d’un État institutionnel solide.

Au lieu de renforcer l’unité nationale et la justice, cet opportunisme a contribué à la destruction de l’État et au démantèlement des systèmes et des lois censés organiser la vie des citoyens.

Depuis des années, la ville de Taïz souffre d’une insécurité persistante, et les agressions contre les biens des citoyens se multiplient, perpétrées par des hommes armés affiliés aux forces militaires et sécuritaires des Frères musulmans, sans aucune mesure de répression ou de reddition de comptes de la part des responsables.

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