Politique

Les Frères musulmans tentent d’utiliser les manifestations ayant lieu au Soudan pour revenir au pouvoir 


Les Frères musulmans du Soudan rêvent toujours d’un retour à la gouvernance et à la vie politique du pays, bien qu’ils aient été fortement ébranlés depuis la chute du régime d’Omar el-Bechir jusqu’à présent.

Des sources bien informées ont révélé que les Frères musulmans avaient tenté d’exploiter un million de personnes le 30 Juin, libérées par plusieurs forces politiques afin de chasser dans l’eau, en appelant au renversement du pouvoir au Soudan, sous le nom de coup d’État militaire.

Ceci est dû au fait que le sit-in se poursuit devant l’hôpital de qualité du Sud de Khartoum pour la deuxième journée consécutive et que de nouvelles manifestations sont organisées au palais présidentiel de Khartoum pour réclamer l’autorité civile totale du pays.

Selon les sources, le groupe tente de sauter sur les revendications des Soudanais en exploitant la colère et les manifestations du Soudan pour réclamer un retour à la gouvernance du Soudan en exigeant une autorité civile totale pour gérer les affaires du pays.

Les coordinatrices des comités de résistance de la ville de Khartoum ont annoncé de nouvelles manifestations en désignant l’hôpital Aljawda comme lieu de rassemblement pour les manifestations baptisées « Million 2 juillet », tandis que les autorités soudanaises ont fermé trois ponts et plusieurs routes à la direction générale de l’armée à Khartoum, dans l’intérêt de la paix et de la non-violence et des vagues d’appels entre les différentes parties du pays.

L’ONU a demandé que l’on procède à une enquête indépendante sur la mort de manifestants au Soudan. Neuf personnes ont été tuées dans les manifestations de jeudi dernier, après que les forces de police et de sécurité soudanaises ont dispersé des groupes de colère dans la capitale soudanaise, Khartoum, à la suite de manifestations massives organisées par les forces politiques ces dernières heures.

Certains ont toutefois été plongés dans le chaos par des attaques des forces de sécurité soudanaises par des groupes de « Angry Without Borders » et de « Kings of Engagement », qui ont fait voler en éclats des camions à eau courante et incendié des parcs et des pneus à l’est du pont sur le Nil blanc à côté des hôtels et de la mosquée, dans l’espoir d’amener tout le monde à croire que la police était responsable de l’afflux de sang pendant les manifestations.

Selon les sources, le groupe s’est engagé dans une autre voie en lançant un nouveau parti politique composé d’anciens dirigeants de la province d’Omar el-Bechir, dans l’espoir qu’il s’allierait avec les forces politiques présentes sur la scène actuelle, dans le but d’échapper à un nouveau gouvernement soudanais, alors que les Soudanais s’opposaient au plan des Frères.

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