Les Frères musulmans sentent le danger… Les États-Unis tentent d’introduire un nouvel acteur au Yémen
Le parti (Al-Islah), « la branche des Frères musulmans au Yémen« , a lancé une violente attaque contre la famille de l’ancien président Ali Abdullah Saleh, affirmant que les États-Unis manœuvrent pour ramener son fils aîné, Ahmed, au pouvoir après avoir levé les sanctions internationales et permis à sa famille de disposer des fonds gelés dans les banques.
Tawakkol Karman, membre du Conseil consultatif (Al-Islah), a allégué que des médias affiliés à l’ancien ambassadeur Ahmed Ali tentent de le réintroduire sur la scène politique par le biais de l’action humanitaire, en annonçant qu’il aurait ordonné à la Fondation Al-Saleh pour le Développement Social, « le bras de renseignement du régime de Saleh », de fournir une aide aux victimes des inondations à Hodeïda, selon le site (Al-Youm Al-Sabea).
Karman, qui réside en Turquie, a écrit dans un post sur sa page (Facebook) : « Il n’y a plus de problème de secours à Tihama, puisque Ahmed Ali a ordonné à la Fondation Al-Saleh de la sauver ! ».
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Cela survient après qu’un leader de la résistance a révélé les développements concernant les manœuvres des États-Unis pour ramener l’ancien ambassadeur Ahmed Ali Abdullah Saleh à Aden.
Un responsable du Royaume-Uni a confirmé que les États-Unis effectuent des arrangements avec la coalition arabe pour ramener le fils de Saleh à Aden.
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Fin juillet, le Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies a retiré les noms de l’ancien président Ali Abdullah Saleh et de son fils Ahmed de la liste des personnalités sanctionnées, après plus de neuf ans d’imposition de ces sanctions.
Ahmed Ali est accusé par des organisations de défense des droits humains locales et internationales, y compris l’organisation américaine (Human Rights Watch), d’avoir été impliqué dans de graves violations du droit international humanitaire et du droit international pénal lors de la répression par ses forces « la Garde républicaine » de la révolution des jeunes le 11 février 2011, ainsi que des crimes commis par ses forces lors de leur invasion, aux côtés des Houthis, d’Aden et des villes du sud en 2015.