Les Frères musulmans font preuve d’hypocrisie envers les autorités turques – DétailsLes Frères musulmans font preuve d’hypocrisie envers les autorités turques – Détails
Bien que les autorités turques continuent de pourchasser et de restreindre les activités des membres de l’organisation des Frères musulmans, la communauté égyptienne en Turquie, largement dominée par les Frères musulmans, semble se montrer complaisante envers les autorités d’Ankara en évoquant de nouvelles mesures turques et des facilités offertes à leur égard.
Le chef de la communauté égyptienne en Turquie et dirigeant des Frères musulmans, Adel Rashid, a déclaré que le directeur du département de l’immigration à Istanbul, Fatih Ayina, l’a invité à assister à une réunion au département de l’immigration pour discuter des problèmes juridiques liés aux membres de la confrérie. Cela concernait principalement la régularisation de leur statut. Il a ajouté qu’il avait participé à la réunion avec le vice-président de la communauté, Osama Abdel Qawi, ainsi qu’avec la plupart des chefs et représentants des associations égyptiennes. Il a demandé la poursuite de la mise en œuvre du slogan introduit par le président turc Recep Tayyip Erdogan et tous les responsables de l’État turc, selon lequel ils sont les « ansar » (partisans), et les Frères musulmans sont les migrants.
Il a mentionné que lors de la réunion, il a discuté des problèmes auxquels sont confrontés les Égyptiens et a proposé quelques solutions. Il a souligné que le directeur de l’immigration turque a promis d’étudier tous les aspects discutés lors de la réunion et de mettre en œuvre tout ce qui est en leur pouvoir. De plus, Rashid a demandé la nomination d’une personne pour coordonner entre les deux parties et soumettre des demandes liées aux problèmes de manière générale.
Cela survient quelques jours après la rencontre du président turc Recep Tayyip Erdogan avec une délégation de l’Union des savants musulmans, composée de plus de 20 personnes de différents pays. Lors de la réunion, Erdogan a annoncé la mise en place d’une ligne de communication directe pour que la délégation puisse contacter la présidence en cas de violations affectant les immigrants, se référant spécifiquement aux éléments des Frères musulmans, en particulier ceux d’Égypte et de Syrie.
Il convient de noter que les garanties n’ont pas encore été mises en œuvre, car les autorités turques continuent de surveiller de près les activités des Frères musulmans sur leur territoire. Cela est mis en évidence par l’incident de la détention d’un dirigeant des Frères musulmans marocains à l’aéroport d’Antalya le 14 août.
