Politique

Les Frères musulmans d’Égypte et les prisons : rumeurs sans clés et mensonges qui ne renversent pas les verdicts


Pas un jour ne passe sans que l’organisation terroriste des Frères musulmans ne refasse surface, cherchant à diffuser ses toxines, misant désormais uniquement sur les mensonges comme dernière arme de sa rhétorique épuisée.

Rejetée par la rue égyptienne à travers une révolution qui l’a déracinée il y a plus de dix ans, la confrérie recycle inlassablement son discours obsolète. Elle s’appuie sur des plateformes numériques payées et des relais de propagande dont le seul rôle aujourd’hui est de souffler sur les cendres.

Dernier épisode en date : la page officielle de l’organisation et ses canaux affiliés ont diffusé une rumeur concernant les conditions dans les centres de réforme et de réhabilitation, espérant ainsi obtenir la libération de certains de ses dirigeants emprisonnés pour des actes de violence et de terrorisme.

Le groupe a remis en question l’équité des procès ayant conduit à leur condamnation, ignorant délibérément le cadre juridique solide et les multiples garanties de défense dont ont bénéficié les accusés avant le prononcé des peines.

Ces tentatives visent à saper la confiance dans les institutions judiciaires et sécuritaires. Mais les Frères musulmans semblent ignorer que les Égyptiens sont désormais conscients et que l’État anticipe et neutralise ces manœuvres dès leur apparition.

Dans une déclaration officielle, le ministère de l’Intérieur a catégoriquement nié les accusations circulant sur l’un des centres de détention, affirmant qu’aucun détenu n’est en grève en raison de violations présumées. Il s’agit, selon la source sécuritaire, d’une nouvelle campagne de désinformation orchestrée par le groupe pour semer le trouble et nuire à la stabilité du pays.

La déclaration précise que les centres de réforme respectent les standards internationaux les plus élevés, tant en matière de conditions de vie que de soins médicaux.

Des analystes confirment que les Frères musulmans ont constitué des cellules numériques spécialisées dans la diffusion de rumeurs et de propagande, dans l’espoir d’agiter l’opinion publique ou au moins de semer le doute sur les informations officielles.

Ces cellules, créées en 2015 dans le cadre du plan de harcèlement et d’épuisement, visent à attaquer l’État égyptien et ses institutions par la désinformation. Elles diffusent des rumeurs, modifient des images et vidéos (y compris via le deepfake) et les relaient massivement via plusieurs canaux et plateformes pour créer des impressions trompeuses.

La stratégie de désinformation repose sur la rapidité, la répétition, et l’exploitation de l’actualité pour renforcer leur impact. Elle vise parfois l’effet dit du « dormeur » : une information, bien que reconnue comme fausse à son origine, finit par être acceptée comme vérité au fil du temps.

Le général et chercheur en islam politique, Tarek Gomaa, souligne que la technologie, tout comme les facteurs psychologiques et sociaux, facilite la propagation des rumeurs, surtout à une époque où de nombreux individus s’informent exclusivement sur Internet, notamment via Facebook et X (anciennement Twitter).

Il conclut que cette stratégie vise à fragiliser la structure sociale en Égypte, par des instructions centrales transmises aux militants de base pour exécution rigoureuse.

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