Des dirigeants du parti Al-Islah, « le bras des Frères Musulmans au Yémen », continuent d’imposer des taxes et des prélèvements aux citoyens, en bloquant les routes et en installant des points de contrôle gérés par des milices affiliées au parti.

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Des chauffeurs de camions transportant des légumes depuis Al-Huban vers la ville de Taëz se sont plaints de la taxe imposée par le point de contrôle d’Al-Qasr au profit de dirigeants militaires du secteur affiliés aux Frères Musulmans.

Ils ont indiqué dans une déclaration à la presse, rapportée par le site (Yemen Press), qu’une taxe de 100 000 riyals était imposée à chaque camion ou véhicule chargé de légumes. Ceux qui refusent de payer ne sont pas autorisés à passer le point de contrôle. Les milices houthis appliquent des méthodes similaires dans leurs points de contrôle en imposant des prélèvements.

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Les propriétaires des camions ont fait appel au Conseil présidentiel et aux autorités locales pour ordonner l’interdiction des taxes illégales qui contribuent à l’augmentation des prix des légumes et des produits de base, coûtant ainsi davantage aux citoyens.

Il convient de noter que les forces du secteur de Taëz, contrôlées par les Frères Musulmans, ont imposé il y a environ deux mois de nouvelles taxes sur le gaz domestique.

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Les documents et informations publiés par le journal (Al-Omanaa Net) indiquent que des points de contrôle relevant du secteur et du commandant des Frères Musulmans, Abu Bakr Al-Jubouli, sur la route reliant Tur Al-Baha à Hayja Al-Abd, ont retenu des dizaines de camions transportant du gaz domestique pour leur imposer des taxes.

Selon des sources, les points de contrôle du secteur militaire et d’Al-Jubouli ont exigé des chauffeurs de camions de payer 500 riyals par bonbonne de gaz. tandis que les conducteurs de remorques de gaz se sont vu demander de verser 200 000 riyals. ce que les chauffeurs ont refusé.

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Les sources précisent que les forces des Frères Musulmans prétendent imposer ces prélèvements au profit des blessés, des pauvres. des nécessiteux et des personnes touchées par les conflits.