Les Frères musulmans au Yémen continuent leurs manœuvres… Détails
Malgré la coopération, les relations bilatérales et les plans partagés entre les milices terroristes houthies et les Frères musulmans, ces derniers permettent parfois à certains de leurs dirigeants de critiquer de temps en temps les éléments houthis soutenus par l’Iran, dans le but de tromper, de manipuler et de se désolidariser.
Malgré les nombreuses violations des droits de l’homme commises par les Frères musulmans, un dirigeant du Rassemblement réformiste yéménite dans la ville capitale de Sanaa a condamné l’attaque des éléments terroristes houthis contre le journaliste Majli Al-Samadi pour avoir demandé le paiement des salaires des employés du gouvernement. Abdulrahman Juhlan, le chef du Département des médias et de la culture de la Réforme à Sanaa, a exprimé sa condamnation du crime, déclarant qu’il reflète la brutalité et l’audace des milices qui prouvent chaque jour leur étrangeté au peuple yéménite, selon le site web Al-Asimah Online.
Il a déclaré sur sa page Facebook : « L’attaque barbare contre un journaliste qui a refusé l’injustice et qui s’est tenu aux côtés des opprimés pour exiger leurs droits est un crime selon toutes les normes et lois », tenant les milices terroristes houthis responsables de la vie du journaliste Al-Samadi, qui avait précédemment été dépossédé de sa station de radio et dont l’équipement avait été saisi, et qui refusent toujours de restituer ces appareils, selon ses mots.
Il a souligné que ce crime et d’autres servent de rappel que Sanaa, enlevée, et toutes les provinces non libérées sont devenues un environnement non sécurisé depuis le coup d’État des houthis contre l’État, en particulier pour les journalistes et les médias.
Le chef du Département des médias et de la culture de la Réforme a réitéré que le devoir national et humanitaire exige l’unité de toutes les forces nationales pour contrer le projet raciste de la milice et pour restaurer l’État afin de sauver la nation de la théocratie.
Il convient de noter que de nombreux rapports ont révélé la relation entre les Frères musulmans et les milices terroristes houthis, leur soutien dans les zones de combat, les accords implicites pour céder des régions, les ventes d’armes et l’exploitation de terroristes et de prisonniers pour cibler des personnalités nationales critiques des deux côtés.
