Les Frères de Tunisie conspirent pour la sécurité de l’État – Enquête sur 25 personnalités politiques et journalistiques
Le parquet du tribunal de première instance de Tunis ouvre une enquête contre vingt-cinq personnalités. Selon des médias tunisiens, d’éminents journalistes, d’anciens responsables politiques, des syndicalistes de sécurité, des anciens cadres de sécurité, des visages de la télévision connus et des personnalités étrangères ont été mentionnés.
Les juges tunisiens ont délivré des cartes de dépôt à l’encontre de quatre des accusés impliqués dans l’affaire de complot contre la sécurité intérieure de l’État.
Selon des sources, l’affaire concernait des facilités financières et administratives illégales dont profitait une société de paris sportive opérant en Tunisie, ce qui expliquait l’existence d’un nom étranger parmi les personnes visées par l’enquête.
Selon les sources, les noms figurant dans le document sont notamment le Ministre de l’investissement international du Gouvernement Youssef Chahed, Fadhel Abdelkefi, le Ministre des finances du Gouvernement Mehdi Jomaa, Hakim Ben Hammouda, l’animateur de presse Maya Al-Qassouri, l’animatrice des programmes politiques Malik Al-Bakari, l’artiste Soussein Jehatib, la Conseillère permanente du Président Kaïs Saïed, Nadia Akacha, et l’ancien Conseiller du Gouvernement Youssef Chahed, Moufdi Al-Masdi.
Le juge d’instruction a décidé d’interdire à tous les accusés de voyager en attendant la poursuite de l’enquête et des enquêtes sur le dossier.
Le parquet du tribunal de première instance de Tunis avait auparavant autorisé l’ouverture d’une enquête contre plus de 20 personnes, dont des journalistes éminents, d’anciens responsables politiques, syndicaux et des responsables de la sécurité.
Selon les données disponibles, l’enquête porte sur: les infractions de formation qui correspondent à l’objectif de l’attentat contre des biens et des personnes, de l’attentat contre la sûreté intérieure de l’État, de la mise en contact avec des agents d’un État étranger dans le but de porter préjudice à la situation diplomatique du pays, de la fraude, de la possession, de l’usage d’un mécène et de commettre un acte obscène contre le chef de l’État.