Les Forces de Soutien Rapide accusent les ‘Frères musulmans’ de plonger le Soudan dans une guerre prolongée – Détails
Les FSR ont averti que des membres de l’armée tentaient d’engager un conflit à long terme, faisant référence à l’aile des Frères des forces armées et aux partisans de l’ancien régime, tout en affirmant leur attachement à un armistice à court terme.
Les FSR se sont félicitées, dimanche, de l’accord de cessez-le-feu d’une semaine, conclu à Djeddah par les États-Unis et l’Arabie saoudite, des dispositions humanitaires prises pour faciliter l’accès des civils, de l’entretien et de l’exploitation des installations d’approvisionnement en eau, en électricité et en télécommunications.
« Nous réaffirmons notre engagement sans réserve en faveur du cessez-le-feu à partir de lundi soir, de la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire, de l’ouverture des couloirs aux civils et de la fourniture de tout ce qui pourrait alléger les souffrances de notre peuple ».
Elles ont également indiqué qu’elle était plus soucieuse et déterminée à « briser le cercle vicieux qui a continué de dominer le destin de notre peuple de façon injuste et autoritaire, et que nous sommes également déterminés à mettre en œuvre le programme de réforme sécuritaire et militaire pour stabiliser notre pays ».
Elles ont conclu en soulignant que « le Soudan peut tous être libéré de toute discrimination », ajoutant que « nous sommes tous égaux en droits et en devoirs, et que personne ne peut se prévaloir de l’autre, de l’autorité effective et de la pleine souveraineté de notre peuple, et qu’il n’y a pas de place pour les dictateurs ».
Le samedi, Paris a été le théâtre d’une manifestation de plusieurs dizaines de Soudanais dénonçant la poursuite des bombardements aériens et des tirs d’artillerie. Les manifestants ont posté des pancartes appelant à l’arrêt des bombardements de civils, et un autre écrit : « Arrêtez les massacres d’innocents ».
Un haut responsable du soutien rapide considérait que l’accord de cessez-le-feu conclu avec l’armée soudanaise à Djeddah, samedi, était « une étape positive positive positive positive et positive, et qu’il constituait une importante percée dans les négociations entre les parties lors des pourparlers de Djeddah ».
Youssef Izzat, conseiller politique du commandant de la Force d’appui rapide du Soudan (SOAS), Mohammed Hamdan Dogolo (Hameti), a déclaré à l’agence de presse allemande que « la signature est facile, mais qu’il est important de respecter l’armistice et le cessez-le-feu, car c’est là le défi » et a fait remarquer qu’un certain nombre d’haines avaient été convenues, mais qu’elles n’avaient pas conduit à un cessez-le-feu.
Il a estimé que des membres de l’armée avaient rejeté le cessez-le-feu et insisté sur la défaite militaire, en expliquant que ceux-ci étaient connus des forces de soutien pour leur appartenance politique et leur manière d’obtenir le pouvoir par la violence.
« ils voient leur intérêt à faire entrer l’armée dans une guerre prolongée et se mobilisent pour une longue guerre », explique-t-il. « Ce à quoi nous nous attendons, c’est que leurs éléments au sein de l’armée brisent cette trêve conclue à Djeddah ».
Les forces de soutien rapide furent accusées à plusieurs reprises par les Frères d’alimenter les combats, affirmant que ceux-ci n’avaient pas l’intention de le terminer, car ils voulaient brûler la patrie pour le pouvoir et revenir au pouvoir.
Dans une déclaration conjointe, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont annoncé samedi après-midi que les représentants de l’armée soudanaise et des forces d’appui rapide avaient accepté un cessez-le-feu d’une semaine à partir de lundi et qu’il « pouvait être prorogé avec l’accord des parties ».
Cet accord n’est pas le premier depuis le début de la guerre, les parties ayant convenu de près de 12 armistice, qui ont tous été rompus quelques minutes après leur entrée en vigueur.
La déclaration commune américano-saoudienne affirmait que, « contrairement au cessez-le-feu précédent, l’accord conclu à Djeddah a été signé par les deux parties et sera soutenu par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu soutenu par la communauté internationale », l’Arabie saoudite, les États-Unis et la communauté internationale.
La guerre en cours a causé de lourdes pertes en infrastructures, la plupart des hôpitaux étant hors service, que ce soit à Khartoum ou dans la région du Darfour-Ouest où les combats s’intensifient.
Ceux qui n’ont pas pu s’échapper, sur les quelque 5 millions d’habitants de la capitale, ont été contraints de rentrer chez eux sans eau ni électricité. Depuis des semaines, les équipes humanitaires demandent la sécurité des couloirs pour le transport des médicaments, du carburant et des denrées alimentaires, afin de fournir certains services qui se détériorent depuis des décennies.