Les États-Unis imposent des sanctions à ceux qui sont accusés de financer l’EI
Les États-Unis ont sanctionné un groupe de cinq individus accusés de faciliter le financement de l’EI, en Indonésie, en Syrie et en Turquie.
Dans une déclaration publiée hier par l’agence Reuters, le Trésor américain a accusé ces personnes d’avoir joué un rôle majeur en facilitant les déplacements des militants en Syrie et dans d’autres zones d’activité de l’EI, et en effectuant des transferts financiers pour soutenir les efforts de l’organisation dans les camps de personnes déplacées en Syrie.
Le Ministère a déclaré : Ce réseau collecte des fonds en Indonésie et en Turquie. « Certains ont été utilisés pour financer le trafic d’enfants des camps et pour les livrer aux combattants étrangers de l’EI comme recrues potentielles ».
Dans la même déclaration, Bryan Nelson, Sous-Secrétaire du Trésor au terrorisme et au renseignement financier, a déclaré : « Les États-Unis, dans le cadre de la coalition internationale visant à vaincre l’État islamique, se sont engagés à refuser à ce groupe la possibilité de collecter et de transférer des fonds à travers plusieurs systèmes judiciaires ».
La mesure visait Duy Dahlia Susante, Rudy Hriady, Ari Cardian, Mohamed Dandi, Adijuna et Dini Ramdani, et gèle tous les avoirs qu’ils possèdent aux États-Unis et interdit aux Américains en général de traiter avec eux.
Cette décision intervient en même temps que la 16e réunion du Groupe de lutte contre le financement de l’État islamique de la Coalition internationale pour la défaite de l’État islamique, à laquelle les États-Unis, l’Italie et l’Arabie saoudite prennent part et dirigent le groupe de quelque 70 pays et organisations internationales.
Le groupe coordonne les efforts contre les réseaux de soutien financier de l’EI dans le monde entier, et le gouvernement américain déclare que « les États-Unis sont déterminés à travailler avec l’Alliance internationale pour empêcher l’EI de collecter et de transférer de l’argent à travers de multiples juridictions ».