Golfe Persique

Les Émirats arabes unis invitent al-Assad à assister au sommet sur le climat (COP28)… Détails


Les Émirats arabes unis ont invité le président syrien Bachar al-Assad au Sommet des Nations unies sur le climat (COP28) qui se tiendra le 30 novembre prochain à Dubaï.

L’ambassade des Émirats arabes unis à Damas a tweeté dimanche sur Twitter : al-Assad a été invité par le Président des Émirats arabes unis, le Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, à une conférence (Cope 28).

L’agence de presse officielle syrienne Sana a indiqué hier que le dimanche précédent, le Chargé d’affaires de l’ambassade des Émirats arabes unis à Damas, Abdel Hakim al-Naimi, lui avait remis une « invitation officielle du Président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, à participer à la prochaine conférence des parties sur le climat » qui se tiendrait en novembre et décembre.

Al-Assad s’est rendu aux Émirats arabes unis en mars dernier, en réponse à une invitation officielle, pour la première fois depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011. C’était également sa première visite dans un pays arabe depuis 2011.

Après le déclenchement du conflit en Syrie, plusieurs États arabes, en premier lieu les États du Golfe, ont rompu leurs relations diplomatiques avec Damas et ont été exclus de la Ligue arabe en 2011.

Mais les Émirats arabes unis ont été le premier pays arabe à renouer une relation après une rupture avec Damas et à y rouvrir son ambassade en 2018.

Le Conseiller diplomatique de la présidence des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, a commenté la visite en déclarant que « l’approche et les efforts des Émirats arabes unis pour la Syrie sœur s’inscrivent dans une vision plus profonde et une approche plus large, visant à promouvoir la stabilité arabe et régionale et à dépasser les années difficiles de confrontation ». Les événements liés à la décennie du chaos et ses répercussions ont montré que le monde arabe a été le premier à s’attaquer à ses problèmes et crises en dehors des interventions régionales et internationales.

Selon al-Assad, « les positions des Emirats ont toujours été rationnelles et morales, et leur rôle au Moyen-Orient est positif et efficace pour assurer des relations fortes entre les pays arabes ».

Les Émirats arabes unis ont également pris la tête des opérations régionales de secours en Syrie, après le tremblement de terre dévastateur de février dernier avec la Turquie voisine.

Le tremblement de terre a accéléré la reprise des relations entre Damas et la région arabe et un certain nombre de dirigeants arabes ont contacté al-Assad en signe de solidarité, afin d’attirer l’aide arabe vers la Syrie.

Le mois dernier, l’Arabie saoudite a rétabli ses relations avec Damas, et la Ligue arabe a décidé, quelques semaines plus tard, de reprendre la participation des délégations du Gouvernement syrien à ses réunions.

Al-Assad a également reçu une invitation officielle de l’Arabie Saoudite à participer au sommet arabe qui se tiendra cette semaine à Djeddah, pour sa première invitation à un sommet arabe depuis le début du conflit. Sa participation éventuelle est censée représenter un changement qualitatif dans les efforts visant à briser l’isolement de la Syrie.

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