Les élections tunisiennes – Le président de l’Autorité révèlent l’évolution du processus électoral
Farouk Bouaskar, Président de la Haute Commission électorale indépendante, a exposé l’évolution du processus électoral au deuxième tour des élections législatives.
Lors d’une conférence de presse au Palais des congrès de la capitale tunisienne, Bouaskar a affirmé que les élections avaient bien commencé et qu’il n’y avait pas eu de problème.
Il note que « tous les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 100 % à 8 heures du matin (heure locale), sans retard », expliquant que « toutes les exigences du processus électoral sont présentes ».
Bouaskar a appelé les Tunisiens à « se rendre dans les bureaux de vote et voter », affirmant que l’ensemble du centre resterait en place jusqu’à 16 heures, heure locale.
Par ailleurs, le porte-parole de la Haute Commission électorale indépendante, Mohamed Tlili El Mansri, a révélé dans un entretien que « 50 infractions avaient été enregistrées pendant la campagne électorale, et le jour du silence électoral, dont six ont été portées devant le parquet ».
Dimanche, les électeurs tunisiens se sont rendus aux urnes pour voter lors du deuxième tour des élections législatives, afin d’élire les membres du nouveau Parlement dans l’attente du taux de participation.
Environ 7,8 millions d’électeurs tunisiens votent aujourd’hui, après le premier tour le 17 décembre dernier, avec un taux de participation de 11,22 %.
Le deuxième tour comptera 262 candidats, dont 34 femmes, pour 131 sièges, et 4 222 bureaux de vote, sur un total de 10 012 bureaux, seront élus.
Les centres fourniront 40 594 aides (représentants de l’autorité dans les bureaux de vote), dont 632 pour le contrôle de la campagne, 524 pour le terrain et 108 pour les administrateurs, et 6 pour le suivi des alertes et des violations, dont 71 pour l’assistance.
La nouvelle loi électorale, qui a remplacé les règlements par le vote individuel, a porté un coup à l’organisation des Frères musulmans et a ouvert la porte du groupe à la sortie de la scène politique.
Ces élections sont considérées comme la dernière étape vers la mise en place du projet politique du président tunisien Kaïs Saïed afin de construire une « nouvelle république », dépourvue de l’organisation des Frères et autres personnalités.
Elles ont été précédées par la dissolution du Parlement, du Conseil de la magistrature, des lois par décrets présidentiels et une nouvelle Constitution par un référendum le 25 juillet dernier.