Politique

Les élections en Tunisie font face à un complot des frères pour semer le chaos – Détails


Après avoir tenté de perturber le processus électoral au cours de son premier tour et devant le référendum sur la constitution, le mouvement d’Ennahdha tente de prolonger le chaos et les projets subversifs de destruction du pays, dans l’espoir de revenir au pouvoir ou à la scène à nouveau.

Au cours des dernières heures, le Ministère tunisien de l’intérieur a annoncé que la police judiciaire s’était engagée à ouvrir une enquête sur une affaire concernant la formation d’une bande, l’implication dans une tentative d’attentat contre des personnes et des biens, la fourniture de fonds pour influencer les électeurs, la participation à une campagne électorale financée par des sources anonymes et la participation à cette campagne. Le Ministère a confirmé qu’un certain nombre de personnes avaient l’intention d’organiser des mouvements visant à semer le chaos.

La déclaration, deux jours à peine avant le second tour des élections législatives, a montré que cette question recoupait dans l’ensemble les conclusions d’une enquête approfondie sur la sécurité annoncée par le ministère en novembre dernier, selon lesquelles certaines parties avaient l’intention de mettre en œuvre un plan de sabotage au service d’un ordre du jour particulier.

En novembre, les autorités tunisiennes ont déjoué un complot dirigé par le fils de Rached Ghannouchi, le leader de Ennahdha, 41 ans, et le frère d’un ancien candidat à la présidentielle, pour semer le chaos dans le pays.

Le fils de Ghannouchi a été accusé de deux mandats d’arrêt de la Police pénale internationale (INTERPOL) dans des affaires d’incitation à la violence en Tunisie et dans l’affaire de l’association terroriste Namaa (espionnage et infiltration de terroristes dans des points chauds).

Dans la province de Kasserine (Centre-Ouest), deux personnes qui distribuaient des fonds ont été arrêtées et deux autres ont avoué avoir reçu des fonds pour les distribuer, dans le but de provoquer des émeutes et des troubles en allumant des pneus et en alimentant les conditions dans les quartiers de la ville.

Les confessions révélèrent que le processus de planification du chaos avait été mené par les instructions du Moadh Ghannouchi, qui vit actuellement entre la Turquie et la Grande-Bretagne, et promettaient de lui permettre de disposer de fonds pour alimenter la situation en Tunisie, alimenter la région de Kasserine, semer le chaos, organiser des émeutes et fomenter la désobéissance.

La semaine dernière, lors d’une interview télévisée, Ghannouchi a demandé que l’on répète ce qui s’est passé en 2011: « Il faut faire vite et sauver la Tunisie comme nous l’avons fait en 2011, dans un message péjoratif à ses partisans pour semer la confusion et ramener le pouvoir ».

Le chef du mouvement Ennahdha, âgé de 81 ans et accusé d’actes de terrorisme, d’assassinat et de corruption financière, a ajouté que le Parlement dissous depuis le 25 juillet 2021 conservait sa légitimité, la seule institution légitime représentant le pouvoir législatif et de contrôle.

La Tunisie assiste demain dimanche à un deuxième tour des élections législatives, et près de 8 millions de personnes ont été invitées à y participer, au milieu d’un profond ressentiment populaire à l’égard des politiciens, et de difficultés économiques croissantes qui ont pesé lourdement sur les citoyens.

Vingt-deux candidats, dont 34 femmes, sont en lice pour ce second tour, l’un des derniers pas vers la mise en place d’un régime présidentiel que le Président Kaïs Saïed s’emploie à consolider depuis qu’il a décidé, à l’été 2021, de monopoliser les autorités du pays en gelant puis en dissout le Parlement et en limogeant l’ancien chef du gouvernement.

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