Politique

Les efforts internationaux se poursuivent pour résoudre la crise du réservoir Safer


L’Union européenne a annoncé une contribution de 3 millions d’euros pour appuyer la mise en œuvre du plan opérationnel coordonné des Nations Unies visant à faire face à la menace posée par le réservoir de pétrole flottant de la mer Rouge « Safer », utilisé par les milices terroristes des Houthis comme moyen d’extorquer la société civile.

En dépit des positions peu claires de la milice des Houthis concernant les efforts internationaux visant à résoudre la crise de réservoir flottant du pétrole Safer et du non-respect de ses engagements de mener à bien les plans des Nations Unies pour vider le réservoir et le réinstaller ailleurs pour le recyclage, l’ONU a réussi à réunir environ 33 millions de dollars il y a moins d’une semaine pour prévenir une catastrophe environnementale et humanitaire au large des côtes du Yémen. Les Pays-Bas ont alors promis environ 8 millions de dollars. D’autres pays se sont également engagés, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Qatar, la Suède, la Norvège, la Finlande, la France, la Suisse et le Luxembourg, selon le réseau Euro News.

L’Union européenne a travaillé avec ses partenaires internationaux pour soutenir un plan coordonné des Nations Unies pour réduire la menace d’une marée noire catastrophique causée par le réservoir Safer.

Dans une déclaration publiée par le Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell, il a déclaré : « Le sauvetage de ce navire est également un excellent exemple de coopération internationale visant à prévenir une catastrophe totale qui affectera les moyens de subsistance de millions de Yéménites, de pêcheurs et de travailleurs du tourisme dans la région de la mer Rouge », tout en soulignant que « l’Union européenne continuera de s’efforcer de contacter les partenaires régionaux et internationaux pour s’assurer que les besoins de financement intégral de l’opération sont satisfaits ».

Le navire de 376 mètres de long contient plus d’un million de barils de pétrole brut léger, quatre fois plus que le pétrole d’Exxon Valdez, connu en Alaska, il y a plus de 30 ans. Le résultat de cette marée noire serait une catastrophe humanitaire et environnementale, qui coûterait des dizaines de milliards de dollars à la région pour les opérations de nettoyage et les coûts économiques.

L’ONU estime que « plus de 200 000 Yéménites travaillant dans l’industrie de la pêche pourraient perdre leurs moyens de subsistance du jour au lendemain, que le tourisme se ressentirait dans des endroits aussi éloignés que l’Égypte et que l’expédition par Bab al-Mandab et le canal de Suez pourrait être interrompue ».

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page