Les EAU nient les allégations de fourniture d’armes à des parties soudanaises

Malgré l’escalade des affrontements et le conflit soudanais en cours depuis quatre mois, et malgré le soutien des EAU à la fin du conflit et à la promotion de la paix et de la sécurité au Soudan, plusieurs efforts régionaux et tentatives des Nations Unies ont échoué à apaiser le conflit.

Les EAU ont annoncé leur démenti concernant la fourniture d’armes et de munitions à quelque partie en conflit que ce soit depuis le déclenchement du conflit entre l’armée et les Forces de Soutien Rapide à la mi-avril de l’année dernière.

Respect de la Souveraineté du Soudan

Le ministère des Affaires Étrangères des Émirats Arabes Unis a affirmé le démenti des informations médiatiques concernant son soutien à l’une ou l’autre des parties en conflit. Il a souligné qu’il reste impartial dans le conflit actuel et cherche à le résoudre, tout en appelant au respect de la souveraineté du Soudan.

Le ministère des Affaires Étrangères des EAU a déclaré que les Émirats Arabes Unis s’engagent à soutenir le processus politique et les efforts visant à parvenir à un consensus national en vue de la formation du gouvernement soudanais. Il a également ajouté que les EAU continueront à soutenir tous les efforts visant à assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité au Soudan jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu soit atteint.

Poursuite du Conflit

Depuis mi-avril de l’année dernière, l’armée soudanaise et les Forces de Soutien Rapide ont continué leurs combats en cours au milieu de l’échec de tous les cessez-le-feu internationaux et régionaux pour mettre fin à la violence. Cela fait suite à des différends sur les plans d’intégration des Forces de Soutien Rapide dans l’armée. Pendant ce temps, les parties militaires et civiles finalisaient un processus politique soutenu internationalement en vue d’une transition vers un régime civil après la chute de l’ancien président Omar al-Bashir lors d’un soulèvement populaire en 2019.

Le conflit a également contraint près de quatre millions de personnes à quitter leur domicile, soit vers d’autres États non touchés par la violence, soit à l’extérieur du pays.