Politique

Les deux Corées sur le point de rupture : Kim menace d’appuyer sur le bouton nucléaire dans cette situation


Une nouvelle menace nucléaire a été lancée par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un contre Séoul et Washington.

Il semblerait que Kim ne soit pas satisfait de l’ampleur des tensions mondiales, de l’Ukraine à Gaza en passant par le Liban, et ait décidé de raviver une nouvelle zone de conflit.
Le dirigeant nord-coréen a déclaré que ses forces utiliseraient les armes nucléaires « sans hésitation » si son pays était attaqué par la Corée du Sud et son allié, les États-Unis, selon les médias officiels.

L’agence centrale de presse nord-coréenne a rapporté que Kim a mis en garde que « si l’ennemi (…) tente d’utiliser des forces armées pour violer la souveraineté de la République populaire démocratique de Corée (…) alors la République populaire démocratique de Corée (nom officiel de la Corée du Nord) utilisera sans hésitation toute sa puissance offensive, y compris les armes nucléaires ».

L’agence a précisé que cette déclaration a été faite lors d’une inspection de Kim dans une base d’entraînement militaire des forces spéciales à l’ouest de Pyongyang.
Cette menace du dirigeant nord-coréen intervient en parallèle des exercices navals conjoints menés par les États-Unis et la Corée du Sud en mer de l’Est pour renforcer leur coopération, a indiqué la marine sud-coréenne jeudi.

L’agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté que les forces navales des deux pays ont mené des exercices de deux jours dans les eaux au large de Pohang, à environ 270 kilomètres au sud-est de Séoul, impliquant quatre navires, dont le navire sud-coréen « Marado » et le navire d’assaut amphibie américain « Boxer ».

Le « Boxer », de classe Wasp, peut transporter environ 40 avions, y compris des chasseurs furtifs F-35B. Le Boxer, qui pèse 40 500 tonnes, a également participé aux manœuvres « Sang Yong » auxquelles ont pris part les marines sud-coréennes et américaines.
Le commandant de l’escadron amphibie 53 de la marine sud-coréenne, Kim Kyung-ho, a déclaré : « Les deux marines amélioreront notre capacité à mener des opérations conjointes, à assurer l’interopérabilité et à répondre fermement à toute forme de provocation de l’ennemi ».
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a menacé plus tôt cette semaine lors d’un défilé militaire de « mettre fin au régime nord-coréen » si Pyongyang utilisait des armes nucléaires.
Yoon a déclaré : « Si la Corée du Nord tente d’utiliser des armes nucléaires, elle fera face à une réponse décisive et écrasante de notre armée et de l’alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud ».

Des dizaines de milliers de soldats américains sont stationnés en Corée du Sud.
Séoul ne possède pas ses propres armes nucléaires, mais elle bénéficie de la protection du parapluie nucléaire américain.

Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ont atteint leur plus bas niveau depuis des années, Pyongyang ayant récemment annoncé le déploiement de 250 lance-roquettes balistiques à sa frontière sud.

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