Les crises au Liban s’aggravent… Les banques libanaises annoncent la reprise de la grève à partir du 14 mars
La crise économique au Liban continue de s’aggraver, les crises continuant de frapper le pays les uns après les autres. Les Libanais ne sont plus les premiers touchés par les crises et la pénurie de denrées alimentaires, d’énergie et de médicaments est une réalité.
Crises en cours
Les crises au Liban ne se sont pas limitées à ce point, mais au fait que les Libanais n’ont pas été en mesure de retirer leurs fonds des banques; La crise au Liban a provoqué l’effondrement du taux de change de la livre libanaise par rapport au dollar américain, le dollar ayant atteint des dizaines de milliers de livres libanaises.
Retour des grèves
Dans ce contexte, l’Association des banques du Liban a annoncé un retour à la grève ouverte à partir du mardi prochain 14 mars, dans la matinée; Elle demande que des mesures juridiques soient prises rapidement pour mettre fin à ce que j’ai qualifié de « paralysie » en adoptant des normes contradictoires dans la fixation de certaines peines qui épuisent les sommes qui restent à la disposition de tous les déposants, et non pas de certains aux dépens d’autres.
L’Assemblée a considéré que les derniers jours avaient été marqués par des décisions judiciaires arbitraires, qui obligeaient les banques à accepter le remboursement de leurs dettes en devises ou en livres libanaises, par chèque tiré sur la Banque du Liban ou en livres libanaises, au taux de change de 1 500 lires pour un dollar, tandis que les décisions judiciaires obligeaient les banques à effectuer ou à transférer des dépôts en devises étrangères, dans la même monnaie et au profit de certains déposants, aux frais d’autres déposants.
Crise politique
L’analyste politique libanais Raed Al-Khatib affirme que la principale cause de la crise économique actuelle au Liban est une crise politique paralysante. Il note que les factions politiques libanaises n’ont pas réussi à élire un nouveau président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, et que l’ensemble de l’horizon politique et gouvernemental est bloqué. Par conséquent, les solutions économiques liées à la crise politique sont absentes.
L’analyste politique libanais a ajouté : « La crise, bien qu’elle semble économique, est liée en partie à la performance politique du Liban dans un vide persistant, ne permet pas au Liban d’adopter et de mettre en œuvre des réformes dans le cadre d’un plan global et rationnel; Il est donc impossible de négocier avec le FMI pour parvenir à une solution.
Il a souligné que les Libanais vivent cette période des conséquences de l’effondrement politique qui a commencé à se produire pour atteindre l’économie et la critique, et que le plus grave dans la scène libanaise est la saleté meurtrière qui se traduit par une aggravation de la crise à tous les niveaux; Cela accroît le risque de transformation et d’expansion, au-delà de la capacité d’un peuple à survivre et de l’aptitude d’un pays à en sortir.