Moyen-Orient

Les autorités d’Ibb affiliées aux Frères musulmans se rebellent contre la justice


Les autorités de facto affiliées aux Frères musulmans dans la ville de Taïz, au Yémen, ont refusé de libérer le prisonnier d’opinion Taha Al-Jalaal, malgré les décisions judiciaires ordonnant sa libération.

Selon le site (Al-Aminnet), un jugement a été rendu par le tribunal militaire récemment pour sa libération après plus de trois ans de kidnapping et d’incarcération en raison de ses opinions politiques. Le tribunal militaire de première instance de Taïz-Al-Hodeïda, qui a émis ce jugement, a insisté auprès du chef de l’unité de renseignement militaire affiliée à Taïz, contrôlée par les Frères musulmans, pour exécuter rapidement la décision de libérer Al-Jalaal.

Cette décision a été signée et tamponnée par le président du tribunal, le juge Adnan Al-Rabasi, ainsi que par le procureur général, le juge Naji Al-Maflahi, sur la même note adressée à l’unité de renseignement, ordonnant la libération de Taha Al-Jalaal conformément au jugement.

Le procureur général militaire de Taïz-Al-Hodeïda a émis une directive supplémentaire demandant à son adjoint de contacter les responsables de l’unité de renseignement pour obtenir des explications sur la raison du non-respect de la décision judiciaire prise le 10 novembre 2024.

Selon des observateurs, ce qui pourrait être décrit comme un refus des décisions judiciaires est en réalité une rébellion, et cela nécessite que le système judiciaire protège ses jugements en levant l’immunité judiciaire de toute entité rebelle, qu’elle soit militaire ou sécuritaire.

Ce qui se passe avec les détenus sous les autorités de Taïz n’est rien de plus qu’une corruption, une arrogance du pouvoir, un manque de responsabilité, et l’absence du Conseil de direction et de son gouvernement face aux violations de l’autorité de facto de Taïz, qui nécessitent un réexamen.

Taha Ali Hassan Al-Jalaal a été emprisonné en raison de ses opinions politiques et de ses idées, sans avoir constitué une menace pour quiconque, et selon les observateurs, il ne mérite pas ce qui lui est arrivé.

Une campagne de signatures, lancée par un groupe de leaders culturels, littéraires et nationaux, circule sur les réseaux sociaux pour demander la libération immédiate du prisonnier d’opinion Taha Al-Jalaal, qui est détenu par les autorités de Taïz depuis trois ans.

 

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