Les analystes découvrent ce qu’est le Liban après l’aggravation de la crise politique et économique
Le sit-in des députés se poursuit dans le bâtiment du Parlement, qui a commencé hier après l’élection du Président de la République, et plusieurs députés sont entrés la nuit devant la Chambre des représentants, où ils ont pris leurs affaires. Le sit-in est exécuté par plusieurs députés, dont le député Sham Khalaf, Najat Saliba, Halimé El Kaakour, Paula Yacoubian et Waddah Sadek.
Sit-in ouvert
Il a été révélé que les députés insistaient pour rester dans le bâtiment du Conseil jusqu’à l’élection d’un président de la République, rejetant les atermoiements et les retards, et qu’un certain nombre de citoyens solidaires sont arrivés à proximité de la Place de l’Étoile, pour confirmer la lettre des députés de l’intérieur protestant contre la perturbation des élections présidentielles et le refus de tenir des séances publiques.
Crise économique
Le chercheur et analyste politique libanais Mohammed Said Al-Arz affirme que le Liban est confronté à plusieurs crises, dont la plus importante est la crise économique, où le problème des dépôts bancaires n’a pas d’horizon de solution, car les pertes bancaires au Liban sont liées à des opérations visant à stabiliser le taux de change, ainsi qu’aux dépenses de la Banque centrale d’environ la moitié des réserves de change du Liban pour soutenir la lire et les matières premières, y compris le blé et les médicaments, depuis le début de la récession économique au Liban en 2019, et la crise a été exacerbée en 2020 lorsqu’elle a fait défaut sur des obligations étrangères d’une valeur de 1,2 milliard de dollars.
Selon l’analyste politique libanais, ces crises sont dues à l’absence de solutions rapides et radicales au Liban, une situation qui aggrave considérablement les crises qui secouent le pays au cours de la période actuelle, après que le Parlement libanais n’ait pas réussi à élire un nouveau président pour la onzième fois aujourd’hui, et que l’accumulation de ces crises politiques a exacerbé les crises économiques.
Une scène absurde
Les internautes libanais ont partagé des photos des députés qui se sont assis jeudi dans l’obscurité à l’intérieur du bâtiment du Parlement en utilisant leur téléphone portable, en raison de coupures d’électricité, et le Conseil des représentants a été le témoin d’une action de la population pour soutenir les parlementaires.
Pour sa part, l’adjoint Melhem Khalaf a déclaré qu’il resterait à la Chambre des représentants avec la députée Najat Aoun Saliba jusqu’à l’élection d’un nouveau président, arguant qu’il s’agissait d’une adhésion aux articles de la Constitution et d’un encouragement à l’élection d’un nouveau président.
Khalaf a ajouté qu’il avait honte de lui-même, un député élu, quand les citoyens lui demandaient de l’électricité, de l’eau, du pain et du lait pour enfants, considérant que ce qui se passait au Conseil était un spectacle futile dans lequel l’incapacité d’élire un nouveau président se répétait.